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Something Stupid

Amadis Cervantes


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Something stupidAnd then, I ruin it all


Ding ding.

Le bruit d’une porte qui s’ouvre.

Des mèches blondes rentrent dans le café.

Timides ? Hésitantes ?

Ça fait un petit bout de temps que tu n’étais pas venu ici.

Un charmant petit café aux prix abordables : une musique douce dans l’air, des tables en bois et deux propriétaires charmants garantissent les venues le long de la journée. Des étudiants, des petits couples, des amis venus discuter joyeusement.

Tu venais ici, avec une amie.
Tu viendrais ici pour un date, si tu avais une copine.

Mais tu es seul.

Ton regard parcourt la pièce : nerveux, tendu, comme si tu espérais y voir quelque chose. Il y a deux personnes en train de commander ; mais l’un des propriétaires te souhaite le bonjour avec un grand sourire, alors tu retournes le sourire – un peu trop tard, son attention revenant à ses clients.

Peut-être qu’il te reconnaît : tu avais croisé son époux en juin dernier, vous avez échangés quelques mots.

Mais aujourd’hui, tu es juste là pour un café après les cours : quelque chose de doux pour te détendre.

Et il n’est pas question que tu finances Starbucks : non non non.

Alors, tu attends.

Tes yeux continuent de parcourir la salle ; tu vois des étudiants, des lycéens et même un couple de retraités.

Puis un fantôme, pâle comme la lune.

Tu détournes le regard, timidement, parce que ton imagination commence à te jouer des tours. Pourtant, tu laisses celle-ci vaguer, voyager ; te posant milles questions auxquelles un simple coup d’œil pourrait répondre.

On appelle ton prénom ; tu sursautes.

C’est le propriétaire ; parce que c’est à ton tour de commander ta boisson. Tu regardes le menu quelques secondes, hésitant entre un golden latte et un matcha latte.

Curiosité morbide ; tu regardes de nouveau dans la direction du fantôme venu te hanter.

C’est elle.

Ton regard retourne vers le propriétaire ; tu essayes d’avoir l’air sérieux.

- Un café noir, s’il vous plaît.

On te demande quelle taille ; et un court instant de réflexion t’amène l’étrange question de « quelle taille de café est la moins cringe ». Tu te décides pour un café moyen ; tu te convaincs que c’est pour Mens, tu t’inventes ascète.

Le propriétaire se souvient de ton prénom ; il te demande comment vont tes sœurs.

Un pincement au cœur.

Elles vont bien, merci monsieur.  Une pause – Tu décides de continuer la conversation. Et votre mari ? Il va bien également.  Tout le monde va bien, c’est super. Tu essayes de t’accrocher à la conversation ; tu développes un peu sur tes sœurs, mais des clients derrière toi réclament son attention.

Et te revoilà seul.

Un nouveau coup d’œil sur la figure fantomatique ; elle est toujours là, accompagnée d’un inconnu. Tu ne vois que l’arrière de sa tête ; mais tu sens ton poing se serrer.

Ils discutent.

Quel connard.

Tu fais un pas pour dégager le passage, mais tes yeux restent fixés presque contre ton gré sur la jeune femme, comme si tu la suppliais de te regarder ; de te voir.

Une petite gorgée de café.

Putain c’est chaud ; et qu’est-ce que c’est amer cette connerie.

Mais tu essayes de rester de marbre : le carton de ton café te brûle la main, et le picotement de ta gorgée te reste sur la lèvre, ton cœur semble déjà battre la chamade sans caféine, et une haine que tu tentes désespérément d’attraper te glisse des mains comme une savonnette sous la douche.

Tu ne veux pas rester ici.

Et pourtant, tu restes debout ; fixe.

Les yeux plongés sur Faye.

Je t’en supplie, remarque-moi.

Faye Byrd


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Faye Byrd
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AMOUR.Si tu m'aimes encore; promets moi de ne plus m'aimer.


Un cœur brisé ne se réparait jamais;il apprenait à ignorer ses blessures et à composer autour, à prendre les pulsations de douleur comme un signe de son sain fonctionnement. Pourquoi avait-elle choisi ce lieu ? Pourquoi était-elle venue errer ici ?

Un cœur blessé n’oublie jamais; cherche en ses souvenirs une trace que les peines et les efforts valaient l'intérêt d’être ressassés. Elle sirotait le smoothie, toujours le même, les propriétaires ne lui ont même pas pris la peine de lui demander ce qu’elle désirait.

Deuxième ? Troisième ?
Elle ne sait plus réellement.

Elle s’ensuquait dans ses souvenirs à défaut de s'enliser dans les devoirs. Son partenaire s’agaçait parfois, elle le voyait dans les éclairs de son regard mais il semblait tolérer ses absences car
(c’était elle qui payait pour sa glace, son soda, son milkshake, son gâteau, son temps, son amitié, sa patience)

Elle mimait parfois un mot, lui offrait une mi réponse avant de l’écouter dépiter le reste, chouette machine huilée à la graisse trompeuse de la méritocratie. Elle voudrait lui dire; presser sa main dans la sienne; lui dire de partir. Mais au final, elle l’écoutait parler de cellules souches et hochait tranquillement la tête. C’était juste, intéressant et profond mais ici bas, entre ses murs déteints et ses néons fracassés, elle se rappelait de la futilité de l’enfance. De ces rêves éparpillés sur le papier glacé de l’enfance; et face à l’appel de la nostalgie, le rêve ne valait rien.


Portant son smoothie à ses lèvres; elle se sentit observée. Faye Byrd est toujours observée, créature de la ville. Pourtant l’instance lui paraissait personnelle, un fantôme désirant son attention. Ses yeux se posèrent face à l’infini, regard à la dérive avant de le définir, de le voir.

Amadis le flavescent enfant, devenu terne adulte.
Amadis à la mine battue et aux yeux de la rage,
Amadis tout entier contenu dans ce corps trop grand, et ses gestes trop maladroits.

Les lames des vagues s’affaissèrent sur elle, la noyant, l’engloutissant toute entière sous les nuances dévastées de sa nature. L’enfant qu’elle fut hurlait sa joie, l’adolescent qu’elle vint de quitter ne disait rien et l’adulte, oh l’adulte Faye contemplait le destin de ses yeux vides.

Que fallait-il faire?

Un bruissement face à elle; et l’inconnu au nom familier lui dit qu’il allait aux toilettes.

-Ok, cool, tu veux un truc en plus ?

Pourquoi tu lui as touché la main, Faye Byrd ? Elle ne savait pas réellement, c’est comme pour dire à Amadis
“qu’elle avait avancée”
“mais pas trop quand même”
“elle aimait assez ne pas vouloir t’aimer”
“mais détestait de trop de ne pas pouvoir le faire”

Alors elle fut seule; seule face à lui. Et la paille dans la bouche, lascive et simple, elle lui fit un V. Un simple V.

Parce que cela l’amusait.


Parce qu’elle voulait… elle voulait être comme avant.

Des enfants, ou des adultes ou des idiots, du moment que ce n’était plus que des inconnus mais moins que des amants.
Elle ne supporterait plus d’être aimée par des bras de plastique.

Amadis Cervantes


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Boom boom.

Boom boom.

Ton cœur bat dans ta poitrine comme un tambour ; et ce rythme te porte sans te bouger, couvre le bruit de tes pensées.

La colère.
Non, la haine.

Envers ce gars ;
Envers cette main.

Tu aimerais pouvoir l’ignorer ; ignorer ce pincement dans ton cœur qui te hante.
Et cette haine hante tes pensées.

Tu aimerais que la personne en face d’elle soit un Vesperis ; pour que tu puisses lui mettre une balle dans la tête.
Un dangereux criminel que tu pourrais maitriser.
Un terroriste que tu puisses éliminer.

Une menace ; pour que tu puisses sauver Faye, exister à ses yeux. Qu’elle s’excuse de tout ; qu’elle te confesse son amour. Et tu la rejetterais, pour qu’elle puisse comprendre à quel point est-ce qu’elle t’as fait souffrir ; non, tu accepterais, pour être une meilleure personne et … Non, non plus.

Même dans tes rêveries, tu ne savais pas quoi penser.

Alors, tu l’observes : ses cheveux décolorés, ses yeux d’ambre, son sourire malicieux.

Les mèches dans lesquelles tu passais tes mains, les prunelles dans lesquelles tu plongeais les tiennes, les lèvres …

Tu sens ton cœur se fendre ; doucement, lentement.
Comme un haut-le-cœur sentimental, une tendresse de l’âme.

Ce que tu tentais de garder en toi remonter, menace de déborder.

Ta main se serre ; du café déborde, vient couler sur ta main. C’est chaud ; c’est brûlant, ça fait mal.

L’enfant te supplie de retrouver ton amie ; de la prendre dans tes bras, de lui dire à quel point est-ce qu’elle t’a manquée.

L’adolescent te demande de l’insulter ; de balancer ton café brûlant sur son visage – si doux ! – et de détruire ce gars qui ose la toucher ; de le balancer au sol et d’écraser son crâne sous ton talon, de lui arracher les dents, de …

L’adulte te dit que c’est ridicule. Tout ça : Faye, le gars, l’adolescent, l’enfant. Tu es là pour prendre un café : tire-toi. C’est fini, c’est l’histoire de quelqu’un d’autre. Tout ce que ça t’apportera, c’est de la souffrance. Tu as d’autres choses à faire.

Tu l’observes sans la voir ; tu hésites, le regard dans le flou.

Le gars se lève : il te passe à côté.

Tu penses à lui dire un truc ; à le menacer, à lui jeter un regard noir.

Mais rien. Tu n’oses rien faire.

Tu te contentes de regarder ; tu essayes d’avoir l’air mature, alors tu sirotes ton café. Il n’est toujours pas bon, trop chaud et amer. Il te brûle de nouveau ; mais tu serres les dents et endure, essayant en vain d’être stoïque – d’être digne de Mens.

Un clignement des yeux ; retour soudain à la réalité.

Elle te fixe en retour.

Tu détournes les yeux un instant ; peureux.

Ça te fait mal.

Tu as mal.

Ta tête te hurle mille choses à la fois ; ton cœur mille autres.

Sa main bouge, ses doigts forment un V : le V de victoire.

Quelle victoire ?

Le gars ? Dire qu’elle s’est trouvée quelqu’un d’autre et que c’est une victoire pour elle ?

Des ciseaux ? Pour dire qu’elle coupe le lien ?

Un signe de paix ? Pour dire qu’elle ne veut pas se battre avec toi ? Qu’elle est en paix sans toi ? Que tu devrais la laisser en paix ?

Tu ne sais pas, tu ne sais plus rien. Tes pensées se mélangent sans que ton propre ridicule ne t’échappe.

Alors, tu restes là : les yeux dans les siens, quelques secondes de plus, sans prononcer un mot. Tu as envie de fuir, de lui hurler dessus ; tu as envie de te barrer en espérant qu’elle te rattrape. Tu as envie de la serrer dans tes bras et de l’étrangler ; tu as envie de lui montrer que tu n’as plus besoin d’elle, mais quand même un peu toujours.

Une longue respiration.

Arrête de réfléchir, Amadis. Tu te fais du mal.

T’es un homme, maintenant. Tu dois être digne, tu dois montrer que tu as changé, que tu n’es plus le petit ado minable d’avant.

Tu t’avances vers elle.

Tu t’assois à la place auquel était auparavant son « ami », prenant sa place sans la moindre honte : mettant de côté les feuilles sur la table avec ta main libre. Ses affaires posées sont balayées sans gêne, tu poses ton coude sur la table avant de poser ta tête sur ton poing fermé.

Une nouvelle gorgée de café ; tu clignes des yeux à cause du sentiment désagréable, et tu sens quelques gouttes de café couler sur ta main – ta main encore humide du café renversé.

Mais tes yeux ne la quittent pas.

Toujours pas un mot.

Par contre, tu jures que si le gars revient et commence à te casser les couilles, tu vas le plier en deux.

Pulsions de violences ; mots qui n'arrivent pas à s'échapper.

Pulsion de tendresse ; tes yeux n'arrivent pas à s'en détacher.

Qu'est-ce qu'elle est mignonne, quand même.

Faye Byrd


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AMOUR.Si tu m'aimes encore; promets moi de ne plus m'aimer.


À quoi pense-t-elle ?
Elle ne pensait jamais réellement Faye, elle réagissait, voltigeait, s’étiolait dans les bras des choses avant d’en ressortir toute ébouriffée par la violence de la vie. Combien de fois aurait- elle pu mourir si le destin n’avait pas été si tendre avec ses volontés contraires ?

Elle n’avait jamais autant mourir que maintenant. La douleur était insupportable, la terreur d’aimer la rendait béate. Elle aurait voulu qu’il parte, qu’il comprenne qu’elle n’était plus grand chose désormais. On lui avait tout pris, Amadis, pouvait-il chercher un autre bonheur, d’autres souvenirs que ceux de polymère qu’elle pouvait lui offrir.

Elle esquissait un sourire moqueur quand il envoyait voler feuilles, ces pauvres colombes s’écrasant contre la fenêtre délavée. Ses épaules se haussèrent en réponse, provocation silencieuse dans son corps désaxé, adossé contre les coussins écarlates avant de siroter une gorgée de plus.

Elle le regardait se débattre avec sa boisson, à vouloir être grand, à vouloir être l’adulte qu’ils avaient appris à vénérer et qu’ils s’étaient promis d’être l’un pour l’autre. Faye regardait les mains d’Amadis, regardait sa jeunesse volatile de ses joues dépouillées de la rondeur de l’enfance. Et elle eut un pincement, une torsion, une brûlure, un incendie, un cataclysme qu’elle chasseait en sirotant bruyamment sa boisson.

C’était étrange de se voir ainsi; étrange de se confronter ainsi, étrange de savoir qu’ils ne se parlaient plus comme ils auraient pu se parler auparavant.
Elle l’acceptait dans son espace vital, car il le fut.
Vital.

Son pied, maline petite créature appuyée contre son tibias. Une caresse délicate ou un appel violent. Elle avait besoin de le toucher, elle avait besoin de savoir.


Ce qu’était devenu Amadis.

Sa mary-jane frottait doucement sur sa cheville avant qu’elle ne stoppa. Le contact fut fait et elle lui parut désormais affreusement indiscrète de ce geste.
Elle s’assit mieux, prit papier entre ses mains et lâchait comme introduction :

-je t’ai vu au campus. t’étudies quoi maintenant.

Nonchalance flagrante.

Amadis Cervantes


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Chaud et froid.

Le café resté sur sa main était rafraîchi par l’air ambiant ; devenu frais, puis froid tandis que le carton continuait de lui brûler la main. Lentement, doucement, il repose son café sur la table de métal chromé : espérant avoir l’air d’un adulte calme et posé plutôt que d’un ado mal dégrossi cherchant à se débarrasser d’un café qui ne lui apportait que souffrance.

Tu vois ses épaules se soulever ; tu fronces légèrement des sourcils.

Toujours cette expression confiante : ce sourire moqueur, cette impression de contrôle.

Petit oiseau qui vole au-dessus des conflits ; portée par le vent, légère comme une plume.

Haute dans le ciel : elle brille comme le jour.

Elle te sourit : et ton cœur a un coup de soleil, tes joues rougissent sous sa chaleur.

Puis ton regard se détourne un instant, de peur de devenir aveugle.

Une caresse timide sur ton pied : tu sursautes un peu, tu jettes un coup d’œil en dessous de la table – qui ne fait que confirmer ton impression absurde. Elle te touche : elle est là, enfin, après tout ce temps. Elle est réelle.

Est-ce que tu es réel pour elle ?

Une chaleur dans ton ventre ; une tension parcourt tes veines – et tu ne sais pas quoi penser.

Elle s’arrête : pose une question banale.

Et sa chaleur te manque affreusement.
Et sa voix t’évoque mille mots doux, milles rires s’envolant comme des colombes ; et ses milles oiseaux sont tués dans les cieux, tâchant de leurs sangs l’égout dans lequel tu te trouves.

Un soupire.

Tu te lèves sans un mot, sans lui accorder un regard.
Tu regardes la sortie.
Tu fermes les yeux.

Et, finalement, tu t’avances.
Pour venir t’assoir à ses côtés.
Plus de table entre eux : plus d’échappatoire pour elle.

- Depuis quand tu t’intéresses à moi ?

Une main distraite attrape une feuille : mais tu sais très bien qu’elle étudie en médecine, parce que tu as regardé son compte facebook et ses réseaux sociaux avec de faux comptes.
Un devoir ennuyeux sur les cellules souches : tu ne l’envie pas.

- Médecine, mh. T’sais, t’aurais pu m’envoyer un SMS. J’connais bien l’hosto.

Parce que sa sœur est en fauteuil roulant depuis le massacre.
Et qu’il faut des examens : des opérations.

Ça ne lui donne aucune raison de recevoir un SMS : il connaît l’hôpital, pas les médecins. Elle doit avoir milles relations plus compétentes et mieux connectées que lui : et ce n’est pas bien difficile à trouver.

Pour le SMS, c’est purement personnel.

Mais tu ne lui diras pas ça dans les yeux, non : tu fuis son regard.
A la recherche d’une excuse, tu attrapes son smoothie : tu le regardes quelques instants avant de décider d’en prendre une gorgée ; le côté du verre déjà chaud de son contact.

Il est bon.
Doux, sucré.
Classique.
Mangue-Goyave-Aloe Vera.

Tu goûtes de nouveau : tu laisses l’épais liquide dans ta bouche quelques instants.

Ça manque de folie.

Tu penses un instant à ruiner le smoothie avec ton café : juste pour lui donner un peu de cette impulsivité perdue.

Mais un souvenir effacé est mieux qu’un souvenir gâché ;
Et tu ne peux te débarrasser du goût de ses baisers.

Tes yeux restent perdus ; tu relâches la feuille, relâche le smoothie.

Un long soupir.

Tu fais de t’étirer avant de poser ton coude sur la table : juste pour avoir une excuse pour bouger, pour que ta cuisse effleure un instant la sienne, sans savoir si c’est par désir ou provocation.

Si c’est parce que tu souhaites la toucher, ou parce que tu souhaites qu’elle te touche.

Vos yeux se croisent ; tes lèvres remuent.

Milles choses te viennent à l’esprit ;
Le smoothie, les sœurs, l’argent, le gars, les études, les reproches, les sms, les souvenirs, le chocolat.

Aucune n’arrive à sortir.
Dépité, tu reposes le regard.

Tu essayes.
Mais tu n’arrives pas à en avoir rien à foutre.

Ta cuisse reste contre la sienne: tu t'allonges sur le coussin derrière toi, les yeux attirés par la lumière du plafond.


- Ça casse les couilles.

Faye Byrd


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AMOUR.Si tu m'aimes encore; promets moi de ne plus m'aimer.


Quand il est là, il est même question de se demander si le temps a une importance quelconque. Le destin est entrelacé dans leurs gestes prépubères et elle ne cherchait que la chaleur qui fut autrefois. Amadis, elle soupirait son nom quand personne ne lui demandait d’être. Amadis, elle regrettait le jour où elle l’a remarqué car depuis l’air ne lui jamais été assez.

Il se levait et elle fermait les yeux, plissaient ses paupières entre elles pour faire taire la douleur, le doute, les questions. Cette faiblesse abrutissante ravageait ses veines, et elle ne voulait plus s’exclamer, s’excuser, elle ne devait pas s'excuser, jamais. Mais pour le faire rester, elle lui demandera pardon et aumônes. Pardon d’avoir été gênante, pardon de peut-être l’avoir été trop ou pas assez.

Si elle en avait le courage.

Puis il s’assit à ses côtés, appuya sa présence à tes côtés, prit son corps comme otage. Elle ne pouvait plus partir et peut-être que c’était ce qu’elle désirait au plus profond d’elle. De ne plus avoir besoin de s’envoler.

-Mh.. tu en as d’autres des questions connes comme ça, Amadis ?

Sa façon de dire qu’elle le regardait, parfois. Que la nuit, elle regardait ses comptes. Qu’elle regardait sur Maps les lieux où ils furent ensemble, les photos de leurs journées ensemble, les messages envoyés, les dessins qui rappelait à Faye ce que fut Amadis, les messages supprimés et mis aux brouillons, cette liste d’aveu, de proposition, de supplication, de menace qu’elle taisait car elle savait que se rapprocher d’autrui était synonyme de fin.

-Je sais.

Elle voulait tant dire en ces quelques mots; qu’elle était désolée pour sa sœur, désolée pour sa mère, désolée de l’avoir condamné mais qu’elle n’y pouvait plus rien malheureusement. L’argent était déjà donné. Et quand elle y pensait, peut-être que ce n’était pas assez, elle le lisait dans l’amertume de ses yeux, dans le foisonnement de ses cheveux, la blondeur de son être.

Ses lèvres faisaient une ligne dure, une colère refroidie.
Il s’empara du smoothie et le but.

Faye détournait le regard, enfonçait ses mains dans ses poches, furie rougissante, coeur éclaté sur son estomac. Elle voulut lui dire de ne pas boire ce qu’elle avait bu, mais cela était faux. Cela était ingrat.

Elle voulait qu’il boit plus, se rassasie de ce qu’elle est devenue, qu’il en devienne dépendant. Mais le smoothie n’a plus de chocolat et elle en a oublié le goût. Elle a oublié le goût quand elle a oublié la violence d’Amadis dans son existence.

Il la toucha, brièvement et ça suffit à ce qu’elle le regarda. Sa cuisse brûlante, ce désir mesquin de plus, il recula un peu mais elle le suivit, suivit le geste, fit courir sa main droite sur le métal chromé, avant d’effleurer le café.
La gauche était plus vulgaire, plus affamée. Elle prit celle d’Amadis, timidement, l’ongle traçant des arabesques dans sa paume.

-Ca casse tellement les couilles que j’en ai plus.

Elle rit parce qu’elle savait rire mieux que vivre avant qu’elle ne se rembrunit.

-Pourquoi.

Pourquoi tout ça, Amadis ?

Amadis Cervantes


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Une flamme qui brûle, qui brûle, qui brûle jusqu’à te ronger les os et rougir ta chair, marque au fer ronge sur ton âme.

T’as envie de l’insulter ; t’as envie de prendre la gorge dans ta main pour qu’elle se taise, de l’embrasser et de lui dire de continuer de te parler, de te prouver qu’elle est là.

Qu’elle est là, et qu’elle pense à toi.

Tu te concentres, tu penses à Mens ; tu essayes de garder ton calme.

Mais, à chaque fois que tu la regardes, une nouvelle vague s’abat sur ton cœur ; et l’écume te remonte à la bouche comme si tu étais enragé.

- Plein.

Pourquoi tu m’as lâché comme une merde ?
Ça t’amuse ?
Tu fais ça juste pour me faire souffrir ?
Est-ce que tu sors avec le gars ?
Est-ce que tu t’es retrouvé un copain ?
Une copine ?
Est-ce que tu m’as déjà aimé ?
Est-ce que tu m’aimes ?
Est-ce que tu t’en veux pour ma famille ?
Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
Est-ce que tu penses à moi ?
Et mille autres questions acides qui te brûlent la bouche tant tu te retiens de les lui cracher au visage.

Mais tu ne peux pas.
Parce que tu as tes propres réponses.
Ta réponse, c’est les longues discussions jusqu’à tard dans la nuit ; les photos partagées, les messages effacés par timidité, les plans pour la Saint Valentin enregistrés dans tes notes, les cadeaux achetés avec ton pauvre salaire, les SMS restés sans réponses, les larmes versés sur ton oreiller.

Tu vois ses joues rouges : tu sens, l’espace d’un instant, la chaleur de son corps.
Et ton être se tends.
Tu essayes de la détester, mais tu n’y arrives pas.

Tu t’éloignes d’elle : et elle revient vers toi, posant sa cuisse brûlante contre la tienne.

Quel jeu cruel.

Je te fuis, tu me suis : je te suis, tu me fuis.

Paralysé, tu ne fuis pas : tu ne suis plus.

Le désir et la haine se battent, la colère et la tension s’affrontent : et, lorsqu’elle attrape ta main, tu ne fais aucun effort pour t’en libérer.

Le tambour dans ton torse joue une mélodie assourdissante : tu ne sais pas quoi faire. Faut-il répondre à l’attention, pour éviter qu’elle ne puisse se sentir rejetée ? Faut-il continuer de fuir, dans l’espoir qu’elle continue de te suivre ? C’est ce que tu as lu sur internet, mais tu ne sais pas si ça marche vraiment.

Alors, tu te laisses faire ; tu la laisses jouer avec ta main, avec ta paume, avec ton cœur.

Tu soupires à ses mots.

- J’ai remarqué, merci.

Qu’elle n’avait pas de couilles ; métaphoriquement, bien sûr.

Et elle rit.
Et elle te demande pourquoi.
Et tu soupires.
Un soupir triste ; une expression de détresse, comme si tu espérais qu’elle pourrait te donner la réponse à cette question que tu te posais si souvent.

Ta main droite se referme sur la sienne : elle l’attrape doucement, tendrement, la douceur de sa peau pâle au creux de ta main. Aucune pression, aucune douleur ; mais tu interromps son petit jeu.

Ça faisait longtemps que tu ne lui avais pas pris la main.

- Et bam. Je t'ai attrapée.

Un petit sourire joueur ; un sourire qui meurt aussi vite qu’il est apparu, comme s’il s’était rendu compte de son absurdité.

Il n’est plus le temps des jeux innocents ; des rires et des chants.
Mais toi, tu ne sais pas faire ton deuil.

Alors, tu te rapproches : tu la regardes dans les yeux quelques secondes, puis tu laisses ta main gauche parcourir la distance qui vous sépare.

Elle attrape une mèche de cheveux blond, puis l’enroule autour de ton index.

- Je n’en sais foutrement rien. J’sais pas pourquoi. J’sais pas comment. J’sais même pas ce qu’on est en train de faire, là. J’étais venu pour demander des explications, mais j’sais même pas s’il y a quelque chose à expliquer.

Tu es cruelle, Faye.
Vivre sans toi est une souffrance ;
Vivre avec toi est une torture.

Tu regrettes de l’avoir connu :
Car ton nom n’a jamais semblé aussi beau qu’entre ses lèvres, ton visage aussi beau que dans le reflet de ses yeux : elle t’as donné un Amadis à aimer, et tu ne sais pas si cet Amadis existe encore.

Et tu ne sais pas si tu es encore capable d’aimer.
Tu ne sais pas si tu as envie d’aimer.
Tu ne sais pas ce que tu fais là.

Mais tu es là.
Et tu aimes ; un peu trop.

- J’crois que je pue juste le seum.

Le pouce de ta main droite caresse le dos de sa main gauche.
Et tu baisses les yeux, honteux.
Faye Byrd


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AMOUR.Si tu m'aimes encore; promets moi de ne plus m'aimer.



Le “Plein” d’Amadis sonnait douloureux à ses oreilles d’ivoires. Il sonnait comme une tendresse viscérale, une inquisition flamboyante, l’appel des noyés avant de retrouver les fosses océaniques. Son cœur détruisait méthodiquement la cage d’os; lui demandait qu’elle souffre un peu pour compenser la détresse cachée dans ses yeux.

Elle voulut arracher sa main; le repousser. Rire à son nez, lui dire que son existence était comparable à ces princesses avachies sur des siècles de fortunes et de perles. Mais elle ne le fit pas, elle ne le fera jamais. Elle le laissait prendre possession d’un peu plus chaque jour, laissait la peine façonner la colère, la colère devenant silence devant les terres de douceur qu’elle possédait encore à son nom.

Il serait plus simple de lui en vouloir.
D’hurler une bonne fois pour toutes.
De se libérer des chuchotis étouffés derrière les portes fermées.

La passion ne suffisait jamais; elle s’étiolait toujours trop vite pour ne laisser le goût qu’à la rancœur mais la pulsation du sang à ses joues racontaient autre chose. Elle voudrait porter sa main, étouffer ces choses de la chair pour ne garder qu’un esprit pur. Mais elle sentait sa cuisse, elle sentait le savon de cèdre qu’il utilisait sur ses mains et elle ne put renoncer à la souillure.

Et quand elle fut attrapée, quand sa main enserrée tombait mollement entre la sienne, petit oiseau tiède à la gorge tendre, elle n’eut pas cœur de se libérer. Peut-être qu’elle avait désiré qu’on la tienne ainsi; qu’on la chérisse ainsi comme elle sentait la poignée autour de ses os. Il souriait bêtement, un instant, un enfant ravi de son trésor avant de se durcir;

Elle voulut lui chuchoter qu’il pouvait être fier, qu’il devait être fier, qu’elle était attrapée entre les tournesols et la table chromée.
Un jour, elle arrivera à être honnête.
Terrible promesse.

Son doigt si proche de sa joue, elle l’acceptait. Avançait son visage pour qu’il se confronte à la réalité de son geste, elle lui tenait maintenant sincèrement la main.

Oh après tout, Faye voulait cette sincérité, voulait enfin savoir si cela était de l’amour ou de la douleur qui guidait ses pas, qui la faisait tenir à ses côtés. Elle appréciait les caresses mais craignait qu’elle ne soit là que pour apaiser et tromper. Oh qu’il était injuste à se cacher derrière la honte et les mots bafouillés.
Qu’il était grossier à s’imposer ainsi, à la rendre aussi dépendante de ses volontés contraires.

-T’es jaloux de mon camarade ? T’es seumé que je parle à d’autres types que toi ?

Elle n’était pas méchante, sa voix. Juste un filet de voix, un morceau de l’éternité écrasée derrière les tasses fracassés et les conservations bruyantes.

-J’ai pas vraiment d’explication à te donner, Amadis. J’ai cru que je valais mieux que toi et on m’a répété que je valais mieux que toi. On a pris une décision à ma place que j'ai accepté et je me sens conne d’avoir suivi parce que quand je te vois..

Elle stoppait ce flux de vérité, contemplait leurs mains liées. Les mots ne voulaient plus sortir, ils étaient trop doux, sirupeux même. Yeux écarquillés, son souffle se faisait désormais court avant qu’elle ne secoue la tête.

Lève leurs mains à sa bouche et embrasse la sienne. Doucement. Une princesse qui devient chevalier, une nouvelle promesse, une timide ode. Elle avait fait le premier pas et sans doute le dernier. Elle désirait s’envoyer, ô faye, les conséquences sont terrifiantes.

-c'est clair ça ?

Et elle détournait la tête, détournait l’âme, mais ne le lâchait pas.

Amadis Cervantes


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Tu voulais te mettre en colère, vraiment.

Un café noir, un regard stoique, une arrivée impromptue ; une expression pleine de reproche.

C’était ce que tu avais en tête, en allant la voir.

Tu voulais te battre.

Et ce petit oiseau dans ta main, si fragile, si tendre, tu avais voulu l’étrangler ; faire cesser son chant.

Ce petit oiseau, tu le gardes au chaud dans le creux de ta main, prêt à le cajoler : ton pouce caressant doucement de son dos.

Ta main est désormais contre son visage, trop timide pour s’éloigner d’elle : face à la brûlante réalité, tu te permets un instant de répit, un moment de déni. C’est elle qui a initié le geste ; tu ne fais que subir, sans un mot, sans un bruit – un sourire comme simple preuve de ce contact.

Ses boucles pâles t’ont manquées ; la chaleur de sa peau te manquait – littéralement, comme quelque chose qu’on t’avait retiré, laissant derrière elle un froid, un vide, un creux. Comme si elle avait emmené un morceau d’Amadis avec elle en partant ; un bout de ton corps qui, depuis, ne battait plus comme avant.

Mais ton cœur bat toujours.

Et tu continues d’avancer ; de te battre.

Avec ou sans elle.

Mais tu souffres, bordel.

- C’est ta vie, tu fais ce que tu veux. Il ne faut juste pas venir pleurer après.

Tu es jaloux à en crever.
Une jalousie qui te ronge : qui s’accroche à tes mots, à peine sortis de ta bouche que tu les regrettes déjà.

- … Et bon, t’sais. On n’a jamais … Officiellement …


Cassés.

Tu as pensé à le faire.

Des fantasmes de violence : lui dire que tu la quittes, que t’as trouvé mieux, pour la voir pleurer ; la qu’elle te réclame, pour te sentir important à ses yeux. Tu voulais qu’elle pleure comme tu as pleuré.

Mais maintenant qu’elle est face à toi ? Tes doigts contre sa joue, la main dans la sienne ?

Tu n’en trouves plus la force.

Tu écoutes ses mots sans l’interrompre ; et tes yeux s’écarquillent.

Ton cœur loupe un battement ; des pulsions de colère.

Elle lève vos mains : embrasse-la tienne de ses lèvres roses, tendrement.

Et ton cœur loupe un nouveau battement.

Le sang monte à tes joues ; ton regard se détourne chastement, chevalier devenu princesse, n’osant songer aux implications de ce geste car tu y as déjà trop songé.

Un pas en avant ; après tant de pas en arrière.

Et ça te fait mal.

Ça te fait tellement de mal.

Ça te prend plusieurs longues secondes avant de trouver la force de répondre.

- Rien n’est jamais clair, Faye. Je … J’ai peur de comprendre.

Tu as Regen. Comprendraient-ils ?
Tu as tes sœurs, qui ont exprimés leurs frustrations – leurs rages adolescentes – à propos de cette situation.
Tu as tes obligations vis-à-vis de Mens.

Tu as ton monde ; et elle a le sien.
Sa famille ; ses obligations.

Tes yeux restent éloignés des siens ; mais ta main se resserre légèrement autour de la sienne.

- Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tout est pardonné ? Que tout redeviendra comme avant ? Ils ont raison. Tu vaux mieux que moi.

Mieux qu’Amadis.
Le fils de la femme de ménage ; le petit con sans avenir, l’idiot, l’adolescent, l’humain.

Ah, si elle n’était que Faye ; et que tu n’étais qu’Amadis, peut-être qu’une entente serait possible – la fougue insensée du premier amour.

Mais elle est Byrd ; et tu es le Bateleur.

Un soupir s’échappe de ta bouche ; et ton cœur continue de battre, battre, encore et encore.

Tu n’avais rien à faire là : rester ici ne fait que te faire souffrir.

Et pourtant, quand tu relèves les yeux, tu ne peux t’empêcher de sourire en voyant son visage, ses yeux, sa main dans la tienne.

Tu as envie de la protéger ; de la rendre heureuse.

C’est peut-être pour ça que ça te fait aussi mal.

Parce que tu as vu sa souffrance.

Parce que tu as vu la beauté de Faye.

Tu la contemples quelques instants de plus.

Ton autre main, auparavant sur sa joue, descends sur la sienne. Tu approches sa main de ta bouche ; dépose un léger baiser dessus – comme pour sceller un pacte. Ta main embrassée quitte la sienne, relâchant le petit oiseau sans pour autant lui redonner sa liberté.

Tu presses la partie touchée par ses lèvres contre la partie touchée par les siennes ; les yeux dans les yeux, le cœur battant, vos cuisses toujours pressées l’une contre l’autre.

Pacte de chaleur ; pacte de douceur.

Tant de choses que tu ne peux pas dire.

- Faye … Qu’est-ce qu’on est ?

Tu penses à relâcher sa main ; mais tu n’y arrives pas.

Alors, tu te contentes de la caresser, traçant des spirales dans le creux de sa main du bout de tes doigts.

Faye Byrd


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AMOUR.Si tu m'aimes encore; promets moi de ne plus m'aimer.

Elle se maudissait, ses tendresses affaiblies par son coeur, son amour empli de la crasse des “et si” jamais accompli. Mais Faye savait que désormais, elle ne pouvait plus les combattre, plus sous la forme qu’elle connaissait désormais, plus sous la colère qu’elle ne portait comme une naguère froideur.

Douloureuse pulsion en son bas ventre, réaction primitive de peur pour ne pas que le même feu lèche ses plaies. dansent dans le relief de ses yeux un flux d’émotions candides et contrites.

Si Amadis n’avait pas été Amadis, et Faye n’avait pas été Faye, que leurs vies tout entières aient pu être autres;
Que seul l’âme demeure, que seul la promesse d’un futur heureux hante leurs pas
Auraient-ils pu s’épargner toute la peine et toutes les horreurs?

Alors elle pouffait doucement; pouffait quand il lui dit qu’ils n’avaient jamais vraiment rompus parce qu’elle ne pourrait jamais lui dire les mots du schisme paien; qu’elle n’avait pas de larmes à verser sur sa douleur qu’elle ne voit que comme sacralité. Elle avait conscience que ce qu’elle faisait n’était qu’un jeu dangereux, un jeu où elle savait que sa place lui accordait une défaite simple. Mais elle avait envie, Faye désirait voler ses instants, désirait le regard d’Amadis, la tendresse de sa main contre la sienne, les souvenirs partagés entre eux, les futurs promis.

Elle rougissait de son audace, soupirait doucement de sentir qu’il resserrait l'étreinte et se demandait si ces yeux choqués étaient ceux de la colère ou du plaisir. Souffle retenu en sa gorge, elle ne craignait rien de plus qu’il ne te dise que ces songes étaient que des rêves de pacotille, qu’il était pris ailleurs.

Mais il ne fut rien.

Il l’aimait, un peu, à sa manière. Timidement.
Et la myocarde devint feu, elle allait s’étouffer, mourir là et trouver un paradis à moitié moins glorieux que celui à ses côtés.

-Peut-être.

Elle n’était ni prévoyante, ni sage, elle désirait juste le voir encore un peu, subir sa détresse et lui offrir un monceau de son coeur. Pour que quoi qu’elle devienne, il possède encore toujours ce qu’elle fut.

-Je ne sais pas Amadis, je veux juste comprendre pourquoi j’ai plus mal quand tu es là.

Ses gestes sont tendres, elle ne pouvait qu’apprécier la callosité de sa main contre sa joue et elle le contemplait à son tour, le laissait venir à elle pour mourir sur ses rivages. Il se retira, apporta la sienne à ses lèvres.

Abîmées, pensait-elle.

Avant d’en rougir, terriblement, entourée par Amadis, elle en venait à douter de sa certitude de pouvoir tenir.
De pouvoir maintenir les secrets et la moquerie de son sang.

Combien, elle aimerait pouvoir tendre la main et saisir avec tendresse ses boucles blondes.
Combien de sa vie elle donnerait pour le voir lumineux, léger comme d’antan.

-Je ne sais pas, Amadis.

Encore une fois. Yeux obnubilés sur sa main.

- Je sais juste que je ne vaux pas mieux que toi, que ce que j’ai à te proposer ne vaut pas la peine, ne vaut pas la douleur, que tu vaux mieux que ça. Je te trouve beau, tu me plais et tu me fais rire. Tout le temps. Tu me manques terriblement et j’ai pas le droit à vouloir te posséder ainsi.

Elle n’avait aucun droit.
Pourtant, elle s’avançait vers lui, brisait le dernier impératif et effleurait de ses lèvres sa joue.
Avec tant de pudeur qu’elle taisait.

Amadis Cervantes


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Peut-être.

Peut-être qu’elle voulait que tu lui pardonnes : et peut-être que tu voulais lui pardonner.

C’était si facile, dans l’instant : les doutes et la tristesse fondaient sous sa chaleur, ton bas-ventre brûlait et ton cœur, ton cœur sautillait dans ta poitrine à la pensée de la retrouver.

Chacun de ses mots était une caresse, un rêve : car tu pensais l’avoir perdue, et qu’elle est de nouveau là, dans tes mains contre toi.

Et tu aimerais l’embrasser de tes bras et la serrer fort contre toi, de peur qu’elle puisse repartir et t’abandonner de nouveau. Mais tu as peur t’étouffer le petit oiseau sous le poids de ton amour ; de trop aimer, de mal aimer, d’aimer tant qu’elle prenne la fuite face à tes sentiments.

Alors, plutôt que de prendre ses lèvres, son cœur, son être : tu prends sa main et la garde dans la tienne, laissant ses yeux se concentrer sur celle-ci.

- J’aurais aimé être là pour toi, ces dernières années.

Parce qu’elle doit avoir souffert.

Tu te souviens de vos discussions tard dans la nuit ; de vos plaisanteries, de vos rires, de vos compliments timidement échangés. Tu parlais de tes problèmes, elle parlait des siens ; et tu voulais la protéger de ce monde trop cruel, trop douloureux pour ta douce amie.

Mais sans toi, elle n’avait qu’elle-même pour se protéger de la douleur du monde.

Et même avec toi, tu ne penses pas pouvoir l’en protéger.

Elle est forte ; plus que toi.

Mais tu aurais essayé.

Ça aurait aidé. Peut-être, un peu. Mais un peu, c’est déjà beaucoup.

- Je ne sais pas non plus. Je ne sais pas grand-chose.

Mais tu sais qu’elle compte pour toi ; et combien tu as souffert de son absence, de ses silences, de son abandon.

Elle te parle ; et tu écoutes, tes yeux parcourant ses mèches pâles, rayons de soleils.

Elle te dit qu’elle ne vaut pas la peine ; et ta mine se fronce.

Que tu vaux mieux que ça ; et tes sourcils se lèvent.

Qu’elle te trouve beau ; que tu lui plais, que tu la fais rire.

Tout le temps.

Et ton monde tourne ; et tu as envie qu’elle te tienne dans ses bras, car ton cœur brûle.

Tu as envie de lui dire qu’elle éclaire tes jours, soleil de vie ; qu’elle éclaire tes ténèbres, étoile de ses nuits. Qu’elle mérite tant ; tant de plus que tu peux lui offrir, que tu regrettes les pensées de haine à son égard, les doutes, les peurs.

Que tu aimerais la faire rire ; parce que tu sais combien c’est important pour elle.

Tu as envie de la remercier ; par tes mots, par tes gestes, par ton être.

Qu’elle a le droit de te posséder ; que tu es prêt à te donner à elle.

Mais tu sais ne plus t’appartenir.

Elle embrasse ta joue – si légère !

Et tu craques.

Ton bras s’enroule autour d’elle, derrière son dos : et tu laisses ta tête contre son cou, câlin maladroit.

Ce n’est pas confortable, ce n’est pas prévu pour ça ; ce n’était pas prévu du tout. Tes yeux sont aveuglés par un rayon de soleil ; mais tu te laisses consumer.

Seule vos mains liées séparent vos torses ; et tes yeux regardent sur le côté.

Elle sent le vieux papier : le pastel et l’huile, la douceur et les jours perdus.

Quelques secondes sans un mot ; tu as agi sans penser.

- Tu m’as manqué, Faye. Tu m’as … Beaucoup manqué.

Parce qu’avec elle, Amadis était suffisant : sans bateleur, sans arcane, sans attentes, sans contraire et sans illusions.

- Tu …

T’as pas les mots : parce que tant de choses se mélangent dans ta tête, et tu as peur de faire des promesses que tu ne pourrais pas tenir, de trahir son cœur si fragile ; et de l’abandonner, par ton amour ou son absence.

Son souffle chaud sur son cou.

- Tu vaux mieux que moi, Faye. Tu mérites d’être heureuse, heureuse tous les jours. D’être aimée pour tout ce que tu apportes à ce monde : d’être aimée en tant que Faye. Tu mériterais un meilleur monde, Faye ; et un meilleur Amadis, un Amadis qui … Qui aurait été digne de ta famille, de tes attentes, de ta vie. Mais je ne suis que moi.

Une inspiration ; tu respires Faye, comme pour garder une part d’elle en toi.

Tu la serres contre toi ; comme pour qu’elle t’appartienne, même si ce n’est que quelques instants.

Car tu sais à quel point est-ce que c’est compliqué : car même dans l’intimité de ce café, Mens continue de vous surveiller.

- Fais ce qu’il te plaît de moi. Tu as le droit. Possède-moi si ça te chante, on … On trouvera quelque chose. Et s’il te plaît, Faye, s’il te plaît … Aime-toi. Tu … Tu mérites de l’amour. Plus que je ne pourrais t’en offrir. T’as été un miracle pour moi, Faye : et j’aurais aimé avoir pu en être un pour toi, rien qu’une fois.

Une chance inespérée : une chance d’aimer sincèrement, sans limite, sans honte.

Quelqu’un tu pouvais aimer inconditionnellement ; et qui t’aimait en retour.

Ton bras reste autour d’elle quelques secondes de plus ; ta tête contre son cou, ta main autour de la sienne.

Tu relâches un peu : tu te souviens que vous êtes en public, la honte colore tes joues alors que tu réalises les mots qui se sont échappés de ta bouche, de ton âme.

Tes gestes sont allés un peu trop loin :
Mais tu n’aimes pas à moitié.
Faye Byrd


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Faye Byrd
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AMOUR.Si tu m'aimes encore; promets moi de ne plus m'aimer.

Cela aurait été plus simple, Amadis.
Plus simple s'ils n’étaient pas aussi tremblants, éreintés, amoureux. Si l’histoire avait su s’arrêter au moment où les pages commençaient à se déchirer.
Auraient-ils pu supporter d’être des idoles, des icônes, des traces d’un passé parfait et clos ?
Des photos déteintes par le soleil qu’on effleure du bout des doigts, un dieu qu’on ne prie que quand on désire quelque chose.

Amadis était le dieu vers lequel Faye se tournait, des prières nées de la passion et du prégnant désespoir. Et son cœur violent tambour lui accordait; qu’elle se mentait.

Jamais le passé aurait pu se clore; elle l'aurait retrouvé.

Là tout contre elle, il lui semblait qu’elle volait au monde ce tout petit morceau de bonheur dont elle avait le droit, après, elle aura promis d’être sage. De ne pas le réclamer plus pour ne pas détruire la toile du monde mais ce n’est jamais assez. Faye est d’un égoïsme gras quand personne ne la regarde, quand personne ne sait à quel point elle désire pouvoir l’aimer.

Mais Amadis fait vœu de ne pas savoir; ses yeux à moitié éteints par le secret les consumant. Ils ne savaient rien, tout les deux, si ce n’est que cet instant était un instant volé. Puis il sut, il l’a prit dans ses bras et elle respirait enfin pleinement son odeur, sa peau, la douceur de ces muscles contre ces os fragiles.

Elle respirait Amadis, fondait son nez contre son cou, peu importe comment elle pouvait être vu, comment Amadis pouvait être jugé, combien cet amour n’était qu’un amour d’adolescent, fougueux et destiné à s’éteindre, elle passait sa main dans son dos, le retenait à elle. Amadis ne doit pas partir, sinon la réalité les rattrapera, la conséquence de ses choix la retiendrait d’éprouver cette tendresse complice.


Et il débitait.
Des mots, des expressions, des sentiments contenus dans sa petite poitrine, et elle le regardait, hypnotisée.
Et il débitait.
Ce qu’elle méritait, ce qu’elle devrait avoir, cette vie entière qui a façonné Faye Byrd. Tout ce que son nom devait lui offrir, tout ce que son caractère devrait avoir comme honneur.


-Oui mais je veux Toi, Amadis. Maintenant. Toi d’aujourd’hui, toi de demain, toi d’hier; Je te veux toi. Ma famille est pourrie, tu ne devrais pas considérer mon nom comme un obstacle. Je te veux toi, Amadis, tous les jours un peu plus. Je veux plus être seule sans toi. Je suis fatiguée d’avoir peur.

Et elle le serrait à son tour, se noyant dans ses bras, avant de caresser doucement sa blondeur d’une main légère, le laisser terminer son discours. Et elle souriait, d’un sourire absent et triste car elle ne devait pas avoir le plein pouvoir sur l’âme de quelqu’un.

Mais elle voulut lui offrir un peu.
Un miracle hein?
Ce mot brûlait doucement dans son sein, appelait ses viscères.
Il lui semblait que son sang était doré désormais.

-Ne t’offre pas à moi. Mais aime moi tout autant que je t’aime. Tu es mon miracle, Amadis. Ne l’oublie pas, je t’en prie. Ne meurs pas sans moi.

Penchée vers Lui, il pouvait sembler à Amadis que Faye était mille fois plus grande que ce qu’il ressentait. Elle rougissait doucement, cherchant son regard avant de lui dire.


-J’ai le droit de t’embrasser sur les lèvres, Amadis ? Ici. Maintenant. Je veux juste ça de toi.

Coeur brulé, elle n’en revenait elle même pas de son audace.

Amadis Cervantes


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Amadis Cervantes
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Something stupidAnd then, I ruin it all


Le temps suspendu ; les pensées avec elles.

Juste toi et elle, elle et toi.

Des adolescents paumés devenus des pas-tout-à-fait adultes ; cherchant un sens sans le trouver.
Des adolescents qui ont grandi un peu trop vite devenus des adultes qui aimeraient bien retrouver les rires du passé : des reliques conservées contre leurs cœurs d’une semblance de normalité.

Et cette relique, cette madeleine sucrée ; pour toi, c’était Faye elle-même.
Un espoir d’aimer ; un espoir qu’on t’aime.
Pas pour le bateleur : pas pour le sang.
Juste pour toi.

Un plaisir égoïste : une sucrerie dérobée, cachée dans ton téléphone, dans tes bras, dans tes pensées.
Un espoir volé au monde.
Un espoir que le monde t’a volé.

Toi contre elle, elle contre toi ; cet espoir, tu l’as retrouvé.
Sa main contre tes cheveux, contre ton dos ; sa tête contre ton cou.
Elle était là.
Si petite ; si fragile.
Si douce, si chaude, si belle.

Et le sourire de l’enfance revient ; un peu plus discret, un plus peu abîmé.
Car Faye est Faye ; et Amadis est Amadis.
Tu pensais l’avoir perdu ; et avoir perdu Amadis avec elle.

Ses mots venaient faire battre ton cœur, te donner des étincelles d’espoirs que tu ne pouvais éteindre. Elle te voulait, toi, Amadis ; malgré sa famille, malgré son nom.

Les yeux dans les yeux.
Toi aussi, tu la voulais.

Elle ne demande pas à te posséder ; elle ne te demande pas de te sacrifier, non. Elle t’aime ; tu l’aimes : sans contrepartie ni sacrifice.

L’espace d’un instant ; tu te demandes si tu peux l’aimer. Malgré Mens, malgré Regen ; malgré cette double vie que tu mènes. Mais ce sont les questions de l’Amadis de demain ; des problèmes d’une arcane qui n’avaient pas la place pour se mettre entre vos lentes étreintes.

- Je te veux. Malgré ta famille, malgré les difficultés. Maintenant, comme hier et comme demain, quand tu es là et quand tu es absente. Parce que je t’aime, que je le veuille ou non. Je ne sais ce que demain nous réserve ; mais mon cœur est tien.

Elle est le soleil qui te réchauffe.
Le vent qui caresse ton visage.
La lumière de ta nuit.

Tu te noies dans l’ambre de ses yeux ; car le tambour dans ton torse bat au rythme de ses mots.

- Je t’aime. Point. Sans contrepartie, sans négociation. J’ai cru t’avoir perdu ; et pourtant, mon cœur continuait de battre pour toi. Alors, pour toi, je survivrais. Nous survivons ; et nous vivrons.

Une promesse chimérique ; car même pour le bateleur, l’avenir est un éternel inconnu.
Mais tu y crois ; à cet espoir, à ce miracle.

Ta main caresse timidement le creux de son dos ; tes joues rougies par le feu dans tes entrailles.

Penchée vers toi ; elle semblait immense, resplendissante : divine.
Ton cœur manque un battement à sa proposition indécente.
Mais tes lèvres roses trahissent un sourire.

Tu te penches vers elle ; tu es si rouge !

Mais c’est toujours elle qui a pris les initiatives dans votre relation, n’est-ce pas ?
Ton visage s’approche du sien ; s’arrête avant qu’un contact ne se fasse.
Ta main remonte ; caresse sa joue, dégage une mèche de cheveux.
Qu’est-ce qu’elle est belle.

- Bien sûr, Faye. Toujours. Embrasse-moi.

Aussi longtemps que tu le souhaites ; autant de fois.
Prends ce que tu souhaites, Faye : car tu t’offres à elle.



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