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paranoïa (ansel&balth)

Balthazar O. Whitelaw


informations
inventaire
Physique : 68
Réflexion : 33
Conscience : 24
Pronoms : il/lui
Lambeaux : 156
Messages : 32
Rang : C
Âge : 653
Faction : carnis g5
Métier : barman
Situation : single
Autres comptes : //
Avatar : grimmjow (bleach) - credit @ fu shen
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Vesperis
Balthazar O. Whitelaw
Vesperis
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endless
night
Balthazar freine brutalement. Il jette un coup d’œil derrière son épaule. Il sait déjà ce qu'il va voir.

Une ruche, comme gravée dans le mur.
Comme si elle était là depuis toujours, attendant qu'on la remarque.
Et Balthazar ne faisait que ça.

Les remarquer.
Les ruches.

Depuis ce soir-là, il est tiraillé. Entre la liberté hurlante dans ses veines et la sensation rampante qu'on l'observe, qu'on le traque, qu'on le cherche.
Et ces ruches qui semblent fleurir partout où il pose le regard, l’œil mis-clos sur sa cheville.

Il lève les yeux vers l'immeuble au pied duquel il s'est arrêté. Il ne sait vers qui se tourner. N'a jamais su demander de l'aide de toutes façons.
Il descend et s'engage dans les escaliers, les poings résolument enfoncés dans ses poches. Il finit par sonner à la porte de l'appartement d'Ansel.

Il n'a pas prévenu de son arrivée, il rentrait simplement du bar mais a changé de plans au dernier moment.

- C'est moi Ansel.

Ouvre s'il-te-plait.
ft. Ansel
i
bettyleg

Ansel A. de Livry-Gargan


informations
inventaire
Physique : 40
Réflexion : 30
Conscience : 30
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Rang : A
Âge : 898 ans
Faction : Patricius
Métier : Influenceur
Situation : Situaionnel
Autres comptes : Arnold Scwharz
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Vesperis
Ansel A. de Livry-Gargan
Vesperis
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Paranoïa
feat. Batlthazar



Rare sont celleux qui le connaissent pour de vrai. On peut les compter sur les doigts d'une main, et à chaque mort, on peut en abaisser un nouveau - comme la lame d'une guillotine sur un condamné à mort. C'est une volonté de sa part de placarder le cirque partout où le vent le porte. Et même en situation de danger, Guillaume illuminera le morbide d'une plaisanterie bien placée. Alors on ne devine pas toutes les pensées qui dansent dans son crâne, fourmillent de questions, créent et recréent les évènements dont il a été témoin. Le sentiment curieux de voir que le seul humain de leur groupe est un nouveau-né, mais aussi la sensation désagréable de savoir que Regeneratio l'a peut-être sauvé.

On ne devine pas qu'il reste dans le noir depuis des jours, le visage illuminé par son écran d'ordinateur. Ansel ne laissera personne pénétrer à ce point son intimité, loin des paillettes et des pitreries, tandis qu'il se repasse en boucle les photos qu'il a essayé de prendre.

Les deux membres de Regeneratio au visage flou, la parodie de selfie avec William. La mauvaise lumière et les pixels abîmés qui n'éclairent pas la réalité de la grotte. Il est là, aussi simple, aussi vrai qu'il peut l'être, sans la Cour et les siens pour l'observer. Sans Fulbert dans les pattes pour juger ses accoutrements. Assis en tailleur sur une chaise gaming dernier cri, entouré de trois écrans, Ansel inspire et soupire. Se caresse le visage, gratte le vernis noir écaillé sur ses ongles, les yeux mordorés brillent comme ceux d'un chat dans ses nuits éternelles.

Et les questions récurrentes :

Elle arrive ?


Des notes et des notes qui l'entourent, des gribouillis en ancien français ou en français plus moderne. Des questions. Les obsessions tournent en boucle, et il le sait, Ansel, qu'à chaque souvenir ravivé dans sa mémoire sera tout autre. C'est ainsi que le cerveau fonctionne.

On ne peut pas revivre deux fois le même évènement. Du moins pas avec une exactitude chirurgicale.

Puis on sonne.

Le casque sur les oreilles, pareil à un adolescent de presque mille ans, le Vesperi se redresse. Une main sur le casque, il le laisse retomber autour de son cou. Il attend, les sens en alerte, tandis que son regard se perd sur les quatre silhouettes en grand sur son écran. Balthazar est reconnaissable grâce à ses cheveux, et les trois autres sont immenses aussi. Ah bon sang, c'est l'eau ou l'air d'Arkham qui biberonne les bébés aux hormones, ce n'est pas possible que ces jeunes soient tous aussi grands !

Et pourtant, Ansel se lève. La sonnerie est pressée, nerveuse, il manque de tomber avec le câble enroulé autour de sa jambe. Il ferme son écran pour éviter aux yeux curieux de toiser ses secrets, et dans quelques insultes en ancien français, il attrape un peignoir estampillé Ligue des Légendes et Louis Viton qu'il jette sur ses épaules. Loin des costumes et des cols roulés en cachemire, Ansel apparait toujours aussi cerné à la porte. Il a oublié de se démaquiller, et il reste du crayon noir dans la muqueuse de ses yeux. Il pourrait sentir la sueur et le renfermé s'il n'était pas mort, au lieu de cela, il respire son parfum habituel de luxe.

Enfin, si on oublie le caleçon trop grand qui lui arrive à mi-cuisse, ou encore le t-shirt Judas Prêtre XXL qui lui donne l'air d'être encore plus petit. La demi-portion ouvre la porte sur le géant aux cheveux colorés, l'air blasé un instant.

Puis le sourire revient, la comédie reprend. La surprise passée, Ansel répond au « c'est moi » par sa voix enrouée de fin de soirée :

« Tu connais l'histoire du type qui rentre dans un bar en disant : c'est moi ! Mais en fait, ce n'était pas lui ? »

Et là encore, face à son grand ami, Balthazar, rien sur le visage d'Ansel ne montre s'il lui en veut de l'avoir laissé. Ce n'est qu'un détail parmi tous les autres.




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