Les Castiglione finissent souvent par rimer avec temps libre. Avec caprice, pour la moitié du temps, le genre de caprice qu'il laisse couler avec plaisir. C'est que quelque chose de chaleureux se dégagent des deux, et Ellair finit par graviter autour sans forcer.
Et maintenant, le voilà qui frappe à la porte de Leon.
Ellair a répondu présent, quand il lui a demandé son aide. Dans cette demeure, Ellair n'est plus épée. Malgré les bleus et les blessures qui se résorbent, vestige de la violence tapie au fond de lui; on n'a pas besoin d'elle, alors elle se repose.

La porte s'ouvre. Ellair offre un léger sourire poli, un "bonjour" silencieux.

- Désolé pour le retard.

Ce ne sont que trois malheureuses minutes.
Il attend que Léon l'invite à entrer, sagement comme un petit soldat. Ses yeux se baissent ensuite, attendant que Mari apparaisse. Son sourire s'élargit légèrement quand il entend le cliquetis des griffes qui s'approche, puis le samoyède qui arrive. Là encore, Ellair laisse l'animal venir à lui sans s'imposer, et un fois l'animal restant à proximité, ose une légère caresse.

- Anahi est là aussi?

Ellair ne serait pas contre lui dire bonjour non plus. C'est le genre d'enfant qui l'inciterait presque à se demander s'il ne devrait pas s'y mettre à son tour.