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La non-vie en rose [PV : Bobbie]

Ansel A. de Livry-Gargan


informations
inventaire
Physique : 40
Réflexion : 30
Conscience : 30
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Pronoms : Were/was et Your/King (Il)
Lambeaux : 216
Messages : 90
Rang : A
Âge : 898 ans
Faction : Patricius
Métier : Influenceur
Situation : Situaionnel
Autres comptes : Arnold Scwharz
Avatar : Adam Hazbin Hotel
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Vesperis
Ansel A. de Livry-Gargan
Vesperis
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Réflexion : 30
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La non-vie en rose
feat. Bobbie



Ansel observe sa montre.

Les hivers sont ses périodes préférées dans l'année. Comme il ne ressent plus le froid, il peut apprécier la quiétude laissée par le soleil qui s'absente plus longtemps. Le jour qui arrive tard, la nuit qui revient plus tôt. La vie qu'il peut allonger, la jeunesse qu'il peut regoûter dans son insouciance toute calculée. Peut-être qu'à force, tout ce faux, toute cette superficialité, parviendra à devenir vrai. Le masque est là depuis trop longtemps, il n'en ressent plus la présence.

Le moment n'est pas aux regrets et à la mélancolie. Le voilà qui sort, une longue veste noire sur le dos, taillé pour sa petite taille, ses talonnettes pour rehausser sa hauteur. Un jeans et un pull à col roulé sous la veste, des piercings au nez et aux oreilles, il arpente les rues d'Arkham avec son téléphone. Le cœur n'y est pas toujours dans la création de contenu, mais la modernité et la frivolité des commentaires qu'on laisse sur Unstagram et Tik Tak Tok, lui permet de singer ce que serait un jeune homme de vingt-six ans aujourd'hui. Sans les Croisades pour le séparer de chez lui.

La ville est habitée par ses lumières artificielles, et Ansel, tout superficiel qu'il est, lance des lives, filme du contenu. Sa voix porte toujours trop haute, elle est grave et rauque. Agréable à écouter lorsqu'il s'élance sur des sujets qui le passionnent (ou le passionnait), lorsqu'il faut reprendre des enfants — une voix paternelle, souvent accueillante et grondante. Et pendant qu'il tourne — pirouette et danse sur le pavé, sans se soucier des regards, oh qu'ils l'en abreuvent de ce mépris ou de cet agacement, de cette admiration ou de cette reconnaissance —, et que le smartphone filme son visage en gros plan, il s'arrête.

Ah.

Oh. Non. Pas encore elle.

Dans le public, Ansel reconnait les cheveux roses. La musculature impressionnante, et l'air de Karen tout droit sortit des arcs-en-ciel pouvant rayonner dans le ciel gris — et qui hélas, il ne verra plus jamais. Son sourire s'éteint, une seconde, tandis qu'il sent les soucis arriver. Et la femme, si grande, si autoritaire qu'elle croie être, ne devinera jamais que cet instant de battement a clignoté sur son visage.

Bien sûr qu'elle l'aura vu, et bien sûr qu'Ansel en réponse, aura recouvré ce sourire. Plein de malice, juvénile, épais comme le gel qu'il a mis dans ses cheveux.

Et sa réponse dès lors, c'est de l'inclure à ses dépens dans son selfie.

Le voilà qu'il compte : un, deux, trois (petits chats), les secondes avant qu'elle ne vienne abattre son courroux sur un éternel lassé de courir après ses amours passés.

Un, deux, trois, et la Bête, encore une fois, est forcée de se taire. Le fil de l'éternité qui s'étire et s'étend.

Le comédien s'apprête à entrer sur la scène. Il va même jusqu'à faire semblant de respirer. Qu'elle vienne l'amuser, qu'elle tente d'ébranler l'armure.

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