hooked on a feeling (amadis)

Lun 26 Fév 2024 - 23:51, hooked on a feeling (amadis)

Arkham est pesante.
Petit prince se languit du soleil du Venezuela — des odeurs d’olive et de pain rossi et des orchidées de Mai. Peu importe, Papa se réjouit de l’omniprésence du fils et le fils ainsi prospère, tout en ronrons dans ses oreilles et en promesses lové dans ses bras.

C’est l’inquiétude qui finalement l’arrache à la cour. Glissé hors de sa cage sous le linceul de la nuit, Tito s’enfonce dans les entrailles de la ville ; s’en extirpe aux abords d’un pont lugubre, où il attend patiemment la moitié de ses crimes.
Nulle royauté ce soir, rien que la quiétude d’un homme normal, l’abandon des fioritures de la cour : il n’est plus que Tito, il n’y a plus qu’Amadis.

Sourire-soleil quand le bruit de ses pas résonne dans le silence, le chiot surexcité trottine jusqu’à l’autre et trépigne d’avance. « Punaise, j’ai cru que je m’étais trompé de jour, mais j’ai juste dû venir trop tôt. C’est pas grave ! Donc, ok, t’as pris ce qu’il fallait ? J’étais pas sûr pour le matériel… »

De sa poche est tirée une liasse de billets, la désinvolture du riche évidente lorsqu’il la pousse dans les mains d’Amadis. « Tiens, ma part ! On y va ? » Et comme une tornade il s’élance — le premier pas sur le pont résonne jusque dans ses os.
Il l’attribue à la sensation grisante de désobéir.

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Mar 27 Fév 2024 - 1:01, Re: hooked on a feeling (amadis)

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Des pas dans la nuit.

Sortant de l’ombre des prédateurs, il n’y a pourtant qu’un petit chat blond, sautillant presque jusqu’à lui.

Un chat inquiet, un chat nerveux.
Mais un chat heureux ; ronronnant à la vision de son ami.

- T’inquiète frérot, j’ai juste mis un peu de temps pour trouver ça, ahah. Pas trop peur ?

Quelques mots en espagnol qui faisaient de leur mieux pour avoir l’air assurés.
Parce que toi, oui.
Tu as peur.

Mais, éclairé par la lumière de son sourire, même la noirceur de la ville te semble comme un jeu de pacoitte.

Il est comme ça, Tito.

Un éternel soleil ; un excentrique sorti du monde des rêves pour venir bercer ton existence.

Génie sortit de la lampe, il vient exaucer tes voeux:

Le premier, des billets sortis de on-ne-sait-où : et ils payaient ton loyer.
Et le deuxième, davantage de lumière qu’il n’en faudrait pour éclairer le monde : et il a gagné ton amitié.

Tout est tellement simple, quand tu es avec lui !

Pas de Regen, pas de Vesperis : pas de responsabilité ni de politique.
Même Mens approuve les plaisirs de l'amitié !
Et depuis les cieux, tu espères qu’Elle veille
Sur deux amis dans ce monde cruel.

Tu attrapes la liasse de billet, essayant de ne pas compter combien de mois de loyer est-ce que ça représente : la réponse est « un peu trop ».

- Wow, c’est … T’as prévu de racheter la ville ou quoi ?!

Un rire nerveux qui se dissipe ; nuage balayé par le vent.
Tu ranges honteusement la liasse dans ton sac à dos ; prêt à montrer le matériel qui te semble désormais bien maigre par rapport à la somme payée.

Mais il ne prend même pas la peine de vérifier.
Il te fait confiance ; même si tu n’avais rien pris, il ne t’aurait rien dit.

Pas besoin d’avoir peur du jugement, avec Tito.

- Eh mais … Roh, spèce de tricheur !

Et tu t’élances derrière lui ; vos pas résonnant dans la nuit.

L’espace d’un instant, tu n’as plus besoin d’être discret, de craindre de désobéir ; de trahir.
D’avoir peur des ombres dans la nuit.
Pas avec Tito.

Et vous courez à en perdre le souffle.
Et tu ris.

Non, avec Tito, la seule peur qu’il te reste ;
C’est de ne plus être avec lui.

Qu'il reste avec toi: c'est ça, ton troisième voeu.

Mar 27 Fév 2024 - 2:43, Re: hooked on a feeling (amadis)

« Pas peur ! Mensonge éhonté — petit prince de la nuit a toujours préféré le jour, et les rumeurs alentour lui rongent les reins de frayeur. Et toi ? » Tito cherche, dans son regard, le miroir de son appréhension ; il n’est ébloui que par le soleil.

Rire miroir à celui d’Amadis — « désolé, j’étais pas sûr du prix. Prends ça comme un cadeau, pour avoir accepté de venir ! » L’argent n’est que du papier, et son excédent est bien mieux entre ses mains à lui. Tito en est convaincu, et dans la danse de sa course se distingue la félicité d’apporter un peu de son aide.

Il ne court pas longtemps. Les bruits dans le village l’assaillent ; au fond de son estomac pèse un poids immonde, au-delà de la peur. Tito aurait presque regretté, si Amadis ne trônait pas à ses côtés comme un pavillon de sécurité. « Ok. On choisit un bâtiment ? J’ai pas l’impression qu’il y ait grand-monde… Mmh… Par là. » Si on le lui demande, il affirmera que c’est l’instinct — mais c’est en réalité l’odeur, le silence qui le guide. Pas une respiration perçue si ce n’est celle d’Amadis, dans les tréfonds de la maison pointée du doigt.
« Ouais, j’suis sûr qu’elle est vide. »

Les foulées sont de moins en moins confiantes ; l’ironie du monstre effrayé par le noir. Il chuchote. « Reste à côté, d’accord ? Si on se perd de vue, je m’évanouis. Enfin. Par inquiétude pour toi, évidemment. » Lui, il n’a pas peur : pour le prouver, il passe le pas de la porte, et ses genoux tremblent.

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Mar 27 Fév 2024 - 16:47, Re: hooked on a feeling (amadis)

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- Pft, moi ? J’ai jamais peur !

Tu as peur pour Tito ; peur qu’un Vesperis dans la nuit ne puisse lui voler sa candeur, ses espoirs, sa lumière.
Peur d’un accident ; peur d’une maladresse.
Peur que ça cesse.

Mais tu joues au grand garçon : tu fais le gars fort.

Pour Tito.

Parce que tu dois être fort pour lui ; parce qu’il est doux, parce qu’il est tendre, pour ne pas le décevoir.

Tu veux le protéger ; et tu veux l’impressionner.

- Mais … Tu …

Qu’importe : parler, c’est difficile quand on court. Est-ce que ça a vraiment un sens de refuser ? Tu crains qu’on puisse te soupçonner d’abuser de son amitié … Mais, par expérience, tu sais que ça ne le gêne pas plus que ça.

C’est bien pour ça que ça te gêne, d’ailleurs.

Les pas ralentissent ; vous reprenez vos souffles tandis que Tito regarde autour d’eux à la recherche d’un endroit à explorer. Toi, tu ne connais pas le coin : tu sais juste faire la différence entre un bâtiment abandonné et un bâtiment squatté.

Et l’endroit qu’il montre est abandonné ; en tout cas, tu l’espères.

- J’te fais confiance, on ne dirait pas que c’est habité. Mais il faut faire gaffe ! ll pourrait y avoir … Genre, des dealers. Ou un laboratoire qui fabrique meth. Comme dans Breaking Bad ! Mais, euh. Ouais, j’dirais aussi que c’est vide.

Tu restes sur tes gardes ; comptant sur ton arcane pour prévoir les problèmes.

Alors, tu profites de la petite pause pour sortir deux lampes torches, deux petits bandeaux lumineux et deux cannettes de Monster. Tu donnes l’un de chaque à Tito, prenant les autres pour toi. Une canette verte pour Tito ; une bleue pour toi.

- Eh, j’ai pas peur ! J’suis prêt pour la bagarre ! Et … Euh. J’ai pris Ultra Paradise et Mango Loco comme goûts. On peut échanger, s’tu veux.

Tu es prêt à te battre, oui : ton pistolet à la ceinture, caché des yeux de ton ami. Mais tu préfèrerais éviter toute rencontre infortunée ; surtout avec des Vesperis : Parce qu’après, il faudrait contacter Regen.
Et tu as peur que ça change Tito comme ça t’as changé ; et surtout, que ça change votre relation.
Il mérite une longue vie, Tito : une vie de bonheur et de jours d’étés paisibles.

Tu ranges la cannette dans ta poche ; referme ton sac, installe la lampe frontale sur ta tête. Tu as l’air un peu idiot, mais au moins tes deux mains sont libres. Tu l’installes également sur la tête de Tito, en lui montrant avec deux petites pressions comme l’allumer et l’éteindre.

Vous êtes prêts ; il passe la porte, et tu le suis, éclairant les alentours d’un petit mouvement de lampe frontale.

Ta main passe sur sa manche ; tes doigts s’enroulent gentiment autour de son bras.
Pour ne pas le perdre.

L’endroit est grand ; poussiéreux.
Et maintenant que t’es dedans, tu ne sais plus si c’est une si bonne idée.

- On commence par le rez-de-chaussée … ? Lentement. Il faut … Pas qu’on se blesse. On aurait l’air cons. Haha.

Tu n’es clairement pas à l’aise ; mais ton arcane ne te suggère pour le moment rien de bien dangereux. Alors, tu fais un pas en avant : le sol grince, et tes doigts se resserrent autour de son bras.

Vous passez l’entrée du bâtiment abandonné ; une résidence, semblerait-il. Un escalier mène au premier étage ; et tu espères, secrètement, qu’il n’y a pas de cave.

Une longue inspiration ; tu tournes ton regard vers Tito.

Tu peux le faire.

Et ton sourire se réaffirme.

Sam 2 Mar 2024 - 22:27, Re: hooked on a feeling (amadis)

La désobéissance a toujours été grisante ; à peine autorisé à sortir des quartiers privés, autrefois confiné aux chambres de maman ou au travail du père, Tito semble respirer pour la première fois. Mais ce souffle demeure haché, rongé par un malaise qu’il ne parvient pas lui-même à s’expliquer — il l’ignore sous la quiétude de la présence d’Amadis, se conforte dans la certitude que cette sortie a un but : passer du temps avec son ami, au détriment de ses poumons d’ores et déjà morts.
« Breaking Bad ? Qu’est-ce que c’est ? Le nez froncé dans la confusion d’un gamin surprotégé — gosse de riche mais surtout d’antan, à l’heure où les divertissements actuels n’existaient pas. Ca devrait aller. Au pire, je te protégerai ! » Et le torse se bombe sur la fierté de l’enfant-roi, la confiance du petit prince intrinsèque même dans ses doux mensonges blancs.

Face aux boissons, il ricane. « Ultra Paradise t’irait mieux, tu sais, les lettres apicales, tendrement roulées, Tito chantonne : c’est toi le petit bout de paradis. » Les gadgets incompréhensibles sont ajoutés — au halo de lumière sur son crâne Tito rayonne, émerveillé par chaque nouveauté qu’Amadis lui présente.

Et, finalement, le contact.
C’est intime, sans l’être — conviction qu’il ne s’agit que de souci amical, il s’en contente sur un ronron satisfait et lui cède son bras tout entier sans réfléchir, la porte passée sur une respiration retenue. « Ok ! Si y a un sous-sol, on y va, ou tu préfères pas ? Moi les deux me vont, hahaha… » L’assurance est mal imitée, mais il la fabrique dans son pas, et allume le halo — magique, à n’en point douter ! ou peut-être similaire à son téléphone ? — d’une pression pour éclairer leur sillage.

La curiosité prime : il attire Amadis dans l’entrée et s’affaire sur la première petite table, couverte de poussière et de lettres encore fermées. Quelques portraits aux murs attirent vaguement son attention ; mais la saveur du passé agrippée à chaque relique l’émeut. « Tu crois qu’un jour nos maisons ressembleront à ça ? »

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Dim 3 Mar 2024 - 15:05, Re: hooked on a feeling (amadis)

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- Attends, tu ne connais pas Breaking bad ?! C’est une série super connue ! C’est l’histoire d’un professeur avec un cancer qui se retrouve à vendre de la drogue et – Bref, c’est génial, je te la conseille !

Tu hésites à lui proposer de regarder ça ensemble – de peur qu’il n’aime pas ça, de peur qu’il refuse.

- Par contre, je n’ai pas besoin de ta protection ! Là c’est la rue, tu peux pas sortir des billets pour régler tes problèmes.

Petit concours d’égo : tu fais le mec, tu essayes de te montrer protecteur pour affirmer ta propre virilité face à lui. Ton torse se bombe en retour : tu essayes de te faire grand, de te faire fort ; de donner l’illusion d’être une sorte de garde du corps et un combattant de rue à la fois.

Oh, tu fais surtout adolescent mal dégrossi : mais on peut bien te laisser faire semblant, non ? Grâce à l’entrainement de Regen, tu n’es pas si maigrichon non plus.

« C’est toi le petit bout de paradis. »

Ton regard se détourne : tes joues se colorent derrière la pénombre.

- Eh, ne dis pas ça ! On va croire qu’on est … T’sais. Enfin, il n’y a rien de mal mais … Bref, tu vois ce que je veux. C’toi qui est un peu loco !

C’est encore un sujet un peu difficile : et tu as peur de que plaisanter là-dessus soit suffisant pour te faire te poser trop de questions auxquelles tu ne veux pas de réponses.

Alors, tu te dis que c’est des plaisanteries entre gars : c’est doux, c’est mignon, c’est innocent. Pas la peine de chercher plus loin : car tu n’as pas envie de trouver quelque chose d’enfoui dessous.

Et pourtant, ta main reste quand même accrochée à son bras.

La lumière de la lampe sur son front s’allume ; il en profite pour éclairer les environs, suivant le chemin ouvert par son ami. Il se concentre sur les portraits poussiéreux quelques instants : s’avance lentement, éclairant les escaliers de bois massif menant à l’étage supérieur avant de se tourner de nouveau vers Tito – l’éclairant par accident un instant avant de détourner la tête, pour ne pas l’éblouir.

- T’as peur du sous-sol ? T’inquiète. C’est vide, pas vrai ? Aucune raison d’avoir peur, ahah … Mais si t’as peur, on y va pas. J’me moquerais pas, promis !

Bien sûr que tu as peur.

Ça pourrait être un refuge de Vesperis : une planque pour des Funerus, des Nosferatu … Ou même d’autres êtres étranges, dépassant ton imagination.

Mais tu ne dois pas avoir peur. Tu peux voir le futur, non ?

Et tu as ton pistolet, prêt à dégainer : tu sais te battre, après tout.

Ce qui n’empêche pas que, si tu pouvais éviter de te battre, ça t’arrangerait. Mais s’il faut le faire … C’est ton boulot, non ?

La voix de ton ami interrompt tes pensées : tu soulèves un sourcil, tu y songes un instant … Et tu rigoles.

- Pft - Ma maison ? Il faudrait déjà que j’ai l’argent pour en avoir une !

Tu ouvres la porte à proximité : elle donne sur une grande salle à manger, une immense table couverte de poussière trônant au milieu. Ils devaient être riches pour avoir une telle demeure : et pourtant, ce village semble si … Isolé.

Ton regard retourne sur la petite table : les lettres fermées, te suppliant de les ouvrir.

- J’sais pas. La tienne, oui, probablement. T'es riche ! Mais moi … Du moment que j’peux m’occuper de mes sœurs et inviter ma famille et mes potes, même un appart, ça me va. J’veux pas de grands tableaux, de longues tables ou de meubles qui coûtent la peau des couilles. Attends, p’têtre que tu voulais dire « poussiéreuse et abandonnée » ? Parce que si c’est ça … Bah, ça va dépendre de l’emplacement. Mais … Tout a une fin, pas vrai ?

Un instant de pause.

Tu préfèrerais ne pas penser à ça maintenant.

- Dis. Quand tu auras une super grande maison, tu m’inviteras pour les vacances ?

Tu t’approches de nouveau : tu te poses à côté de lui, ton bras effleurant le sien.

Des vacances avec Tito : une maison sur la plage, une ile au soleil dans laquelle vous pourriez jouer et vous prélasser, un cocktail à la main …

Un sourire apparait sur ton visage à cette pensée ; et celle-ci suffit à éclairer les ténèbres de la maison.

- On ouvre les lettres ? Ou on laisse tout ça reposer en paix ?

Dim 17 Mar 2024 - 18:24

Lun 11 Mar 2024 - 21:49, Re: hooked on a feeling (amadis)

Intervention

Les lettres ouvertes étaient composées de plusieurs petits feuilletés, sans date et de la même signature serrée.

“Tu sais père, quand j’allais pas bien, je me répétais que je ne méritais pas de mourir. J’aime toujours appliquer ce mantra quand je te vois vieux, recouvert de morsures, de puces et suppliant de mettre fin à ta misère.”

“Père, je ne reviendrai pas demain, ni après-demain. Tu as bien assez de nourriture dans tes doigts pour tenir une semaine de plus”

“J’aimerais que tu arrêtes de m’appeler pour me raconter tes sottises. La ligne coûte bien assez cher comme ça et j’en ai assez d’entendre la voix de l’opératrice. Je suis à Arkham, père, c’est bien assez proche de toi comme ça. Peu importe ce que tu me dis, que des choses sont sorties de l’eau.”

“Père, pour la énième fois, je ne me soucie guère des créatures du lac. Tu DÉLIRES. Point à la ligne. Ces choses-là n’existent pas, ce sont que des mirages pour occuper ton esprit fatigué. La ville n’est pas vivante, le lac n’est pas vivant, tu es juste un vieux con.”

“Des Vampires ? Tu te moques de moi. Père, le seul vampire de la pièce, c’est toi, tu nous as détruits jusqu’à la moelle”

“Les De Manincor sont arrivés en ville, tu savais ? Des vieux pleins de thunes qui ont que ça à foutre. Ils ont l’air aussi timbrés que toi, t’es pas un de Manincor caché Père ? Bouarf, on s’en fiche maintenant. Eux aussi ils parlent parfois de ce qu’il y a de caché dans la ville, ça me gêne, mais je suis leur dévouée secrétaire ahahah. Quelle mauvaise blague.”

“La mère de Manincor a pris le bateau quand elle est revenue, elle était toute pâle. Elle a dû voir ta sale gueule. Elle a parlé d’une chose faite autant de chair morte que vivante, qui ondulait sur le voile du monde, doté d'un œil capable de s’ouvrir comme une bouche, et de muscles durs et liquide en même temps. Une créature capable de modifier l’ordre du monde. Somme toute, pas toi.”

Puis une facture manuscrite

20/06/1953
BON D’ACHAT D’UN FUSIL 15 MM.

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