Il y a cette démangeaison sous la poitrine, cette pression dans les muscles. La sensation que tout le consume, sans savoir s'il s'agit de son cerveau cassé ou si c'est là les premiers signe de la Malédiction de Mens. Est-ce que c'est lui ? Ou bien une ombre continue de le suivre qu'importe les chemins qu'il emprunte, qu'importe qu'il soit chez lui ou chez le complexe de Regeneratio ? C'est là. La sensation d'une présence indésirable dans Arkham - les Vesperis, ou autre chose ?

Après une nuit d'insomnie, Arnold a décidé de voir cela par lui-même. Stressé, il s'est habillé avec un jogging et un sweat. Cette fois-ci, il laisse le casque antibruit chez lui - la musique est parasite pour ses pensées, il doit savoir s'il faut qu'il se fasse confiance, ou qu'il comprenne si c'est sa folie qui s'enracine dans ses tissus nerveux. Ce soir, il ne nourrira pas les chats. Ce soir, il cherchera des réponses dans les artères de la ville jusqu'à confondre réalité et rêve. La tête rentrée dans les épaules, les mains dans les poches, le voilà à regarder tout autour de lui. Les bruits qui s'écrasent contre ses oreilles, il est incapable de déterminer s'ils sont réels ou si c'est son imagination.

Puis il tombe sur toi.

Un cri déchirant son silence, la voix clouée de la peur. Arnold a avalé en quelques secondes les mètres le séparant de ta position. Et quand il t'a vu, les crocs enfoncés dans ta victime, il a compris. Il croit bien que son cœur s'est arrêté quelques secondes. Tu lui ressembles. Ou bien, tu n'es qu'un monstre parmi les autres - parfois, Arnold confond les visages de ses camarades avec le banni que Regeneratio a pourtant exécuté devant ses yeux.

Le malheureux est relâché. Tu le nargues.

Ta beauté n'est là que pour dissimuler la laideur de tout ton être. Le sang brille et il est trop tard ou il est trop tôt. Un miaulement au loin, tout semble se suspendre dans le long regard qu'Arnold te donne. Au fond, il croit que tu es cette sensation désagréable logée sous sa poitrine. Une plaie invisible à l’œil nu, mais qui est pourtant là. Dans tous les instants de sa vie. Toi.

Le Vesperi.

Ou la ?

Arnold n'est pas trop sûr. Il fronce les sourcils, son seul œil fixé sur toi. Il est trop loin et trop fatigué pour déterminer ton sexe ou ton genre. Même ta voix ne lui donne pas de réelles indications. Et si ton attitude lui donne franchement l'envie de t'insulter tes grands morts, il est suffisamment respectueux pour vouloir y mettre les formes. Alors il demande platement :

« C'est quoi tes pronoms ? Pause. Quitte à insulter ce que tu es, autant que je le fasse bien et respectueusement. »

Il veut genrer l'indicible, la marque sous son cœur, la présence qui le suit depuis longtemps.

Bah oui.

Arnold est d'une génération plus ancienne. S'il lui a fallu un peu de temps pour s'y faire, ça a amené ses propres questionnements. Si bien que lors d'une première rencontre, il le demande. Enfin, pas toujours — quand il y pensait, quand il avait un doute. Lui se décrivait comme gender apathic, et il n'en disait pas plus. Il y avait quelques élu·es au courant qu'il usait de « They ». Des gens de confiance, des proches. Ce n'est pas tout le monde qui a ce droit.

Bref revenons à nous moutons. Ou au Vesperi.

Tu sembles surpris et pour l'instant, on dirait que tu le prends pour un humain normal. C'est tant mieux. Arnold a un avantage ; celui de toujours ressembler à un cassos, à un SDF ou encore au crackhead du métro. C'est à cause des vêtements usés et des Doc Martens, des cernes et du bonnet. Parfois, les petites vieilles s'éloignent d'un pas pressé quand il marche derrière elles. Mais tu n'es pas une petite vieille.

Du moins, tu ne fais pas âgé·e.

L'indicible non-genré, la peur et l'anxiété qu'on ne peut pas tout à fait nommer. Iel. Tu le mets au défi, et lui, il te prend parfaitement au sérieux. Alors il cherche les insultes, celles qui pourraient coller à ta peau si parfaite, aux cheveux trop bien coiffés.

Et il sort dans le plus grand des calmes :

« Ok boomer. »

Toujours avec aucune émotion dans la voix. Il garde un air détendu, on dirait même qu'il ne sait pas réellement ce qu'il se passe. C'est les émotions contenues dans le fond de sa poitrine, l'habitude du danger et le pari constant avec la Malédiction de Mens. Ton visage reste trouble, il croit te reconnaître. Il associe son sentiment de malaise à ta présence ; c'est peut-être toi, cette chose qui se terre dans la ville. Alors Arnold décide de se méfier plus.

« Je ne pense pas que je sois au goût des gothics-discount de la ville, Arnold te sourit. Un vrai sourire. On voit les fossettes dans le coin de ses joues, son œil est allumé d'une lueur narquoise. Le sourire en dent de requins d'un prédateur. C'est mieux ? »

Arnold te lâche son plus beau doigt d'honneur.

Loin de la peur qui lui tord l'estomac, loin de l'effroi qui grouille dans ses tissus nerveux. Il a conscience que son cerveau lui joue des tours, qu'il est tout sauf fiable. Mais face à toi, il y a ce petit frisson d'excitation qui se loge entre ses omoplates. Celui du combat, l'exaltation de la violence qu'il contient pour la libérer uniquement lorsqu'il chasse.

Il n'a pas d'armes.

C'est peut-être son baroud d'honneur. Avant que la Malédiction de Mens ne le frappe. L'occasion de partir en beauté.

Soit Arnold est trop fatigué, soit la rencontre prend un virage lunaire. Mais il n'y a pas de lune au-dessus de sa tête, seulement d'épais nuages.

Tu es la raison de sa présence ici, il en est persuadé. Il a besoin d'expliquer ce qu'il se passe, mettre des mots sur son existence brûlée, chercher cette émotion à la racine. Il lui arrive d'avoir des phases de dissociation. Quand la vie devient trop lourde, le voilà à marcher en pilote automatique à travers un voile. Parfois, la réalité ressemble à un rêve.

Et si tout cela, c'était de ta faute ? Si c'était le bout de sa quête ? Sa fin en tant qu'humain, et en tant qu'arme ? Et si finalement, ce qu'il ressentait, c'était sa faim à lui ? Le chasseur, le traqueur. Peut-être murmuras-tu son nom avec effroi, quand lui sera éteint.

Regarde-le, il n'est pas armé. Tu te rapproches, tu menaces de croquer son doigt.

« Attend quoi ? Mais t'as quel âge pour parler comme mes grands-parents ? »

Et tu le touches.

Un coup sur sa main, comme si tu reprenais un enfant. Arnold déteste le contact physique, surtout quand il n'est pas sollicité. Et ça réveille en lui une brûlure sur l'épiderme, des frissons désagréables dans le dos. Peut-être qu'il est surtout dégoûté que tu le touches. Mais le voilà qu'il te répond aussitôt ; son corps bouge, il arme son bras. Et brusquement, ses doigts s'enfoncent dans ta gorge. Un collier de phalanges, une force anormale pour un humain.

« Moi ? Je ne suis personne. »

C'est tout ce qu'il articule, l'œil mauvais fixé sur ta face de poupée. La beauté qui émane de toi, il croit l'avoir déjà croisé. Là pour camoufler la triste réalité de ton espèce, mais ce qui le surprend le plus, c'est la texture de ta peau. Il serre fort. Il dissimule la vérité ; tu as vu son visage, c'est dangereux. Autant te mentir à toi aussi, ne pas mentionner Regeneratio. Oh. Le rapport lui pète déjà le crâne ; il va se prendre des réflexions d'Andrea, pire de Colombe. Quoiqu'au moins, celle-ci sera inquiète de son état — il doute.

« D'habitude, promis, j'y mets plus les formes lors des préliminaires. Mais tu me fais déjà perdre mon temps. »

Malgré tout, Arnold s'adresse toi de façon détournée, ou en usant de mots qui ne te genrent pas. Son père prétendra que ce sont les libéraux qui l'auront rendu woke.

Quelle est cette faiblesse émanant de toi ?

Pour Arnold, le combat est perdu. Il ne pourra pas te tuer, il n'est ni armé ni en condition. Toutefois, cela ne signifie pas qu'il n'essayera pas. Il est aux alentours de quatre heures du matin, en plein mois de février. Le lever du soleil sera ta condamnation et pour cela, l'Épée doit tenir trois heures. L'aube se présentera peu avant, vers sept heures du matin. Il improvise, le plan se défile sous son œil unique. Son assurance est comme sa prothèse, là pour dissimuler les failles. La seule chose qu'il peut faire, c'est contacter Regeneratio en urgence en indiquant sa position. Toutefois, il ne pense pas que tu lui en donneras l'occasion. Il aurait dû y penser dès le début.

Tu ne respires pas, les monstres de ton espèce n'ont d'humanité que l'apparence. Il aimerait pourtant ! Sentir ton souffle se raréfier sous sa poigne, mais il n'y a que la tension dans toutes ses phalanges. Il devrait serrer plus fort, afin de te couper ces paroles suffisantes. Il ne saurait dire si tu as réellement peur, ou si tu te moques de lui. Mais sa vigilance ne s'arrête pas, jamais. Toutes les alarmes sont allumées dans son crâne — et ça brille dans tous les sens, des panneaux de contrôle qui clignotent et qui crient.

Arnold gonfle la poitrine, il sent ses muscles se tendre sous ses habits. Ton contact le fait serrer la mâchoire, il retient un grognement. Calme. Calme-toi. Sans son équipement pour le protéger, c'est comme s'il était nu face à une armée de Vesperis. Il serre en réponse, décidé à ne pas se laisser


att



eindre



« M'aid... »

C'est léger sur sa mâchoire, une caresse de papillon qui batifole sur son épiderme. Si pour toi, c'est une tentative de séduction, pour lui, c'est l'enfer qui grouille sous sa peau. Arnold te lâche soudain, après avoir visé ton ventre d'un coup de pied. Aussitôt, il met plusieurs mètres entre vous deux. Tu peux le voir s'agiter, se frotter la mâchoire frénétiquement, les épaules roulent, les ongles grattent plus fort. Il essaye de se débarrasser de la sensation, il n'en veut pas !

Inspiration, expiration. Arnold doit retrouver son calme. Allez soldat. Les armes encaissent, s'usent, ne ressentent rien. Fais ton devoir.

Ses poings se referment, ses articulations craquent. Les frissons continuent dans ses épaules, et même là, maintenant, le bruissement de son propre sweat sur ses omoplates lui devient insupportable. Il redresse les manches sur ses avant-bras au niveau des coudes. Il ne doit pas craquer, pas maintenant (et ça hurle dans sa tête)

« Tu es vraiment une créature dégoûtante. »

Il n'y a pas de ton « neuneu », il n'y a pas rien de serein dans sa voix. L'insulte est sincère, à l'image de son regard braqué sur toi.

Iel se moque ouvertement de lui.

Arnold n'est pas stupide au point de donner son identité à l'un de ses monstres. Iel avait vu son visage, iel avait même touché la texture de sa peau. Il ne lui dévoile rien de plus. Il a vu. La cruauté, la joie de le voir réagir ainsi ; un enfant pourri gâté, gorgé de sang. Ah. Voilà. Arnold a conscience que là, c'est tout Regen qui peut être en danger. Une rencontre fortuite, alignée par le destin. La Tique, voilà comment il décide de nommer ce monstre. Un prénom lui donne trop d'humanité, il en reste le regard troublé et abîmé. Ton visage se superpose à celui du monstre de cette nuit, la réalité se confond avec le sentiment de peur. Il doit rester droit et fort, solide. Alors il gonfle la poitrine, il décline son identité :

« Mon prénom c'est : je t'emmerde, sale tique gourgandine. Content·e ? Arnold s'appuie sur sa jambe arrière. Concentré, il doit absolument se concentrer. Sa poitrine se gonfle, ses muscles se tendent. Il est plus balaise qu'il en a l'air. Il saura se défendre. Il doit trouver comment l'atteindre. Allez viens, les tiques de ton espèce ne me font pas peur. »

Le soleil aura raison de toi, toi qui a le corps chaud. Toi et ton illusion de la beauté, qui dissimule la putréfaction arrêtée. Depuis combien de temps pourris-tu sur cette terre ? Tu uses d'expressions de vieilles personnes, ton temps s'est arrêté et tu ne sembles pas être capable de vivre dans la modernité. On aurait dû te laisser dans ton siècle, et te crucifier sur la grande roue du temps. Arnold plisse les yeux, il se concentre sur toi, et il ne bouge pas quand tu fais mine de t'avancer.

Inspiration et expiration.

Le bruissement de son sweat sur son dos, la texture de son bonnet dans son crâne, le contact de ta peau sur la sienne. Il faut que tout cela s'éteigne et qu'il ne devienne qu'une armure. Sans arme, avec seulement sa volonté de te voir brûler au soleil. Pas de pieux, pas d'argent, pas de feu. Il faut qu'il improvise ta mort.

« Allez viens, fais pas taon timide. Je croyais que les tiques dans ton genre avaient plus de cran. »

Sa voix est terne, monocorde, son visage ne dit rien de ce qu'Arnold ressent vraiment. Il se souvient encore, des cris de ses camarades, de lui en train de charger son fusil pour tirer. De son œil arraché, et de la mort, grande, immobile, face à lui. Mais de toi, il fera le mouvement. L’œil pâle te regard, l'abîme.

Silence.

Mais Arnold ne lui parle pas. Il lea fixe s'éloigner, sans rien dire, immobile. Il n'a pas rangé ses poings ni sa vigilance ; le corps est tendu, les muscles gonflés pour se préparer à encaisser. Il est trop loin pour voir le chat s'enfuir en ta présence, mais il aura le temps de voir la poubelle voler. C'est de peu qu'il l'esquive, le bruit le tend, et pourtant, le voilà à accueillir tes colères d'enfant gâté·e sans broncher. Ton ton, ta prestance, ta supposée beauté, ça ne lui fait rien. Quelque chose chez toi se réveille, c'est le goût du danger, c'est toute ta rage de créature qui s'exprime. Et Arnold suit péniblement ces changements, un sourcil haussé est sa seule réponse.

C'est quoi ce cinéma ?

Non qu'il souhaite gaslight, mais ce changement est tellement soudain que ça le déstabilise. Tu arrives à mettre le doigt sur quelque chose, d'autant plus quand tu mentionnes le fait de l'aider. Arnold jette un œil sur la poubelle, vomissant ses ordures ; il cherche une issue. Une arme.

Puis il te fixe.

« Qu'est-ce que tu baragouines ? »

Spontanément, sans filtre.

L'idée d'être touché par toi lui arrache une autre grimace. Arnold sait que si tu te souviendras de son visage, il sait que lui aura oublié la plupart de tes traits. Ils se confondront avec celui de son souvenir, avec son sentiment de dépersonnalisation qui le prendra. Peut-être que s'il te voyait suffisamment de près, il saurait. Peut-être que s'il t'arrachait une touffe de cheveux blonds, il serait capable de ne pas oublier ta face de tique. Mais tu es loin encore, juste provocateur, et tout est trouble de son côté. Sa vision amputée, son esprit fatigué. Non. Il tiendra.

Maintenir son attention sur toi, tout en croisant les doigts pour qu'un truc dans les ordures lui donne une idée, c'est difficile. Son œil bouge en ta direction, puis vers la poubelle ouverte. Une part de lui qui se laisserait totalement aller à la violence pourrait essayer de te décapiter avec le couvercle. Mais non seulement ce serait absurde, digne d'un Tex Avery pour adulte, mais en plus il ne pense pas que tu donnerais pleinement ton consentement.

Si tu lui fonces dessus, Arnold t'accueillera à bras ouvert. Son attitude se calque sur la tienne ; il n'est ni attaquant ni défenseur. Il est toi, toi, le monstre de la nuit. Il évalue es chances, elles sont fines. Pourtant, c'est lui qui a dit à Hadrian que même si c'était peu, il fallait tenter le coup. De toute façon, ce n'était pas comme s'il avait un meilleur choix.

L'un d'entre eux.

Arnold comprend. Il n'est pas stupide, il prend la mesure de ce qu'il a en face de lui. Il ignore combien de fois il a croisé des Vesperis, qui ont été « déçu » de découvrir qu'il n'était qu'une personne banale. Ce n'est pas qu'il le dissimule particulièrement, c'est qu'il n'a pas l'allure d'un héros dans son armure immaculée. C'est sans doute le jogging, les baskets, le bonnet, l'air perdu et émacié. La musculature qu'on ne devine pas sous les sweats.

Il essaye de jouer aux cons.

Il fronce les sourcils, il penche la tête sur le côté :

« Hein ? »

Qu'on lui donne un Oscar. Il n'est pas si mauvais acteur que cela, après tout, il aura passé les vingt premières années de son existence à faire croire qu'il était hétérosexuel, et dix ans de plus à croire qu'il était neurotypique. Alors bon, qu'iel tombe dans le piège - non, c'est faux. Il y a quelque chose chez lui qui crie la vérité.

Toutefois, savoir si Aemon ment n'est pas primordial. Parce qu'Arnold tombe dans le piège. Il lâche un « qui », avant de partir à sa poursuite. Quelques enjambées seulement pour t'agripper à l'épaule. Il serre les doigts sur toi, il a une force certaine. De la fermeté dans la poigne, et il te force à lui faire face.

« Qui ? »

Répète-t-il, le visage surpris, malgré les airs de gros dur qu'il essaye de se donner. Puis il recule aussitôt, sa main vole dans les airs. Arnold n'imagine pas qu'un Vesperi puisse mentir, malgré toute la perfidie de ton espèce. Il gonfle la poitrine, il redresse le menton pour examiner ton visage sous le lampadaire. Puis il change d'avis ; c'est peut-être sa dernière heure. Toi aussi, si tu étais si dangereux que cela, tu aurais attaqué.

Au lieu de...

(le souvenir du contact lui tire des frissons, il remue, serre le poing)

Toutes les alertes clignotent dans son cerveau, son œil se fatigue à faire le point sur ton minois d'éphèbe. Les ténèbres sont une brûlure dans sa rétine, une difficulté supplémentaire. Arnold remue un peu, afin que son angle mort ne donne que sur le mur. Il agite la main, on dirait qu'il hésite à enfoncer ses phalanges dans ta joue.

« Que lui as-tu fait ? »

On ne peut pas trahir Mens. C'est le fardeau des bêtes comme lui. Le lien entre Mens et les Regeneratio est trop fort ; Arnold l'aura vu qu'une fois - le sentiment de honte, la culpabilité, le dégoût d'avoir présenté à Hadrian l'occasion de les rejoindre.

« T'as vraiment une sale gueule. »

Malgré le charme émanant de toi, malgré le blond des cheveux, la clarté de tes yeux.