Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

Mer 21 Fév 2024 - 14:17, Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

Portons un toast à l'avenir à venir

L’homme avait eu vent d’une étrange rumeur. Des bruits de couloirs, des dires de la ville. Des croyances populaires. Presque étouffé dans l’œuf. Presque des songes du peuple nocturne. Un hôtel, comme n’importe quel autre qu’il aurait pu croiser au cours de sa longue vie. Mais un hôtel réservé aux siens semble-t-il. Et sur cet aspect-là. Il n’y avait rien de commun. Bien au contraire. Cette information seule aurait suffi à attiser sa curiosité. Géré par un humain, offrant le gîte et le couvert aux vesperis en détresse. Autant de raisons d’aller vérifier cette fameuse nouvelle. Autant de raison d’aller tester la véracité de ces susurres.

En temps normal, il aurait confié cette tâche à Lazare ou Carmina. Voir à l’un des autres membres de la mascarade. Mais cette fois, il était particulièrement curieux à propos de cet humain. Rare sont ceux éveillés aux secrets de ce monde. Ils sont d’autant plus rares ceux qui se dressent aux côtés des vesperis. D’autant que les humains qui se jouent à ce genre de jeu, risquent autant, si ce n’est plus. Les regeneratio ne sont pas reconnus et encore moins connus pour leur miséricorde. Ironique. Pour des chasseurs de « monstres ».

Une fois sur place. Face au bâtiment délabré, barricadé et à moitié en ruine. S’il n’avait eu vent de ces rêves éveillés par l’une de ses sources fiables. Il aurait immédiatement remis en question, non pas la vérité. Mais son envie de pénétrer dans les lieux. Il n’avait pas encore posé la main sur le poignet de porte et pourtant, il sentait déjà toute la poussière se déposait sur la manche de son veston. Qui coutait sûrement plus cher que toute la bâtisse.

L’homme rentre enfin à l’intérieur. Non sans s’épousseter les habits. Le simple fait de savoir ses habits poussiéreux suffisaient à le contrarier au plus haut point. Une fois à l’intérieur, il ne se fait pas prier pour jeter un regard tout autour. Regard empreint de jugement. Jaugeant chaque parcelle de décoration et chaque agencement de la pièce.

Bien que cet endroit ne paye pas de mine. Il ne pouvait nier la bonne volonté du propriétaire. Du moins, il n’avait pas transformé ce lieu en hôtel sordide et moderne au possible. Dénué de tout goût ou de bon sens. Avec une absence totale d’esthétisme. Un très bon point déjà pour ce noble inconnu. Qui avait au moins le mérite de ne pas le décevoir à peine rentrer. Avec un peu plus de moyens, il pourra transformer cet endroit en lieu plus… Présentable.

Il se dirige sans attendre vers le comptoir. Incapable d’ignorer la verdure criante qu’il aperçoit au loin en faisant le tour du propriétaire. D’autant plus qu’il ne serait guère chevaleresque de se contenter d’observer sans faire les présentations. Il n’était pas né celui qui arrivera à lui faire manquer à tout ses devoirs. Ou pire. Manquer d’étiquette.

Bonsoir mon brave. J’ai beaucoup d’expectatives sur vous et cet endroit.

Il reste droit comme un pic. Sans même s’accouder, de peur d’attraper davantage de poussière.

Vous pouvez vous adresser à moi sous le nom de Dagon. Je vous en prie, je vous harangue à tout me dire. A propos de votre personne et de cet endroit.

Mer 21 Fév 2024 - 15:04, Re: Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

Portons un toast à l'avenir à venir
Feat Dagon

Encore une soirée à attendre à l'accueil. Plus les jours et les semaines avancent et plus ma détermination à trouver sécurité et réceptionniste grandit. Mon cœur bat différemment, plus rapidement, symptôme du manque de sang laissé par le prélèvement quelques heures plus tôt. Avalant des petits cachets de compléments, je les fais descendre avec la petite concoction verte dans mon shaker. Une grimace s'arrache momentanément sur mes lèvres avant de se calmer. Qu'est ce que je donnerai pour une bonne tequila. Mais bon, prendre soin de son corps c'est prendre soin du produit qu'on vends. Alors, un effort et on finit ce smoothie.

Je ne perçois pas tout de suite les bruits à l'entrée, focalisé sur le goût passable de ma boisson. Ce n'est que lorsque la porte est ouverte avec délicatesse que mes yeux se tournent rapidement vers celle-ci. L'homme est bien habillé, presque trop. Je ne peux le détailler d'aussi loin mais j'active la petite lumière au dessus du comptoir. Lui donnant un endroit vers lequel se rendre.

Mon sourire se dévoile quelques secondes après que ma langue ne vérifie qu'aucune trace verte n'est présent sur mes dents, commercial, amical. J'observe l'individu faire un petit tour d'inspection, un boule se formant dans mon ventre, presque anxieux. Son aura presque oppressante me forçant à bien me tenir.

Lorsqu'il s'approche, je m'apprête à le saluer mais il me coupe l'herbe sous le pied. Je l'observe et garde la bouche légèrement entrouverte, perturbé par son vocabulaire. Expectative.. Harangue.. Bon, déjà, c'est probablement un Vesperis. Mais.. Il est vieux à ce point ou c'est juste un style qu'il se donne..

- Bonsoir Monsieur Dagon. J'espère que vous saurez pardonner l'état des lieux.

Mon sourire est légèrement crispé, essayant au mieux de matcher sa façon de parler sans pour autant réellement y arriver. En même temps, sans avoir son vocabulaire c'est... Compliqué.

- Je me nomme Charlie Perkins et je suis le propriétaire de cet établissement. J'offre le logis à ceux qui en ont besoin en échange de différents services. Cela me permet de réparer un peu cet "hôtel" et loger plus de personnes encore.

Marquant une pause, j'observe l'homme puis la porte derrière lui. Mes lèvres se pincent légèrement avant que mes yeux ne se redéposent sur ses traits. Un moment de réflexion interne me faisant la remarque que la plupart des étrangers venant chercher des informations sont de grands hommes beau bruns ténébreux. A croire que je fais de la publicité sur grindr.

- Pour les détails, nous pouvons aller dans une pièce plus fermée.. Sauf si vous êtes certain que personne ne rentrera pendant notre discussion.

FRIMELDA

Mer 28 Fév 2024 - 15:44, Re: Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

Portons un toast à l'avenir à venir

Un petit manquement de sa part. Aux vues de la réaction du jeune homme. Sûrement ce qu’ils appellent un choc des cultures. Un manquement à l’étiquette de sa part. Il ne pouvait s’attendre à ce que ce dernier comprenne son vocabulaire d’époque. D’autant que l’époque n’était plus la même. Bien au contraire. Il ne laisse pourtant pas cet incident le déstabiliser. C’était loin d’être la première fois qu’il laissait son naturel prendre le dessus. A sa décharge, il n’avait pas pris la peine d’être méfiant en débarquant dans un tel endroit. Non pas que les lieux manquaient de présence. Mais il ne voyait pas en lui une menace. Une sorte d’instinct naturel qui ne le mettait pas en garde cette fois-ci.

Peut être qu’il devra faire disparaitre cette habitude à l’avenir. Excès de prudence n’est jamais un mal. Il est même préférable à l’insouciance. C’était un fait que personne ne viendrait nier. Ni lui, ni ses compères qui ont traversé les âges. Surtout pas lorsqu’une bande de fanatique est à leur trousse. Bien décidé à les faire disparaître pour de bon. Il ne blâmait pas l’humanité tout entière. Ce garçon par exemple, ni était pour rien. Il connaissait lui-même des vesperis bien trop zélés dans leur massacre. Les excès ne représentent ni un peuple, ni une nation ni un groupe de personne. Mais bien une seule et même personne.

Je ne suis pas là pour juger l’état des lieux. Détendez-vous.

Se racle discrètement la gorge, adoptant un style poli, mais plus compréhensible pour lui. De quoi ménager son pauvre interlocuteur.

Votre objectif est louable. Et surtout généreux.

Il était rare que les humains s’attachent à des vesperis de leur plein grès. Sans les effets annexes qui accompagnent en général ce genre de désagrément. En voir un sincèrement touché par cette cause était toujours un moment fascinant pour le jeune homme.

Je vous en prie. Montrez-moi les lieux. J’en serai fort aise. De découvrir les détails en privé à vos côtés.

Il n’était pas simplement venu par curiosité après tout. S’il sentait du potentiel dans cet endroit. Il saura se montrer généreux avec ce dernier. Il n’était pas le mécène qui avait traversé les âges pour rien. Et sa réputation était loin d’être une simple fabulation inventée par quelques bardes ou troubadours.

Mer 28 Fév 2024 - 20:20, Re: Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

Portons un toast à l'avenir à venir
Feat Dagon

Mon sourire s'étend, sincère et rassuré. Être en présence de quelqu'un pouvant et potentiellement voulant m'arracher la carotide n'est pas forcément toujours l'élément le plus agréable de ma journée. Mes précédentes expériences avec des Vesperis cherchant des informations plus qu'une consommation s'étant terminés en des accords, certes, mais surtout avec des menaces.
Lui semble calme, maîtrisé, mesuré. Dante l'était aussi et j'ai bien vu comme ça a tourné cela dit. L'homme me dit même de me détendre, peut-être que mon rythme cardiaque me trahit.. L'excite.

Prenant une courte respiration, je tâche de me relaxer. Mes épaules retombent légèrement, mon sourire se détend et mes yeux papillonnent avec moins d'anxiété. Je ne relève pas la mention de ma générosité. Pas verbalement en tout cas. Je me contente de le penser. Ce que je fais n'a pas grand chose de généreux, c'est intéressé. Je fais ça pour ma survie. Je tue, je vends et je survie. Rien de louable à mes yeux. Mais s'il apprécie, je ne vais pas le contredire.

- Bien sûr, si vous voulez bien me suivre..

Envoyant un rapide messages sur mon téléphone, je me détache du comptoir de réception et me dirige vers le fond du hall en direction des escaliers. Nos pas croisent ceux d'un de mes employés, un humain saluant brièvement l'inconnu et allant s'installer à ma place. Je ne laisserai jamais l'entrée sans au moins un pair d'yeux. Jamais trop prudents.

- Les cuisines sont en état et ne servent qu'aux employés. La chambre froide est l'endroit le plus insonorisé de l'établissement donc...

Je marque une courte pause, mon visage se tournant vers lui avec un regard aussi désolé qu'entendu.

- Elle est amménagée pour les consommations.. Fatales. Nous n'avons pas beaucoup de clients ayant ce type d'appétit. Et.. Objectivement, cela est pour le mieux puisqu'il faut réussir à trouver quelqu'un. Et les condamnés ou ceux cherchant à trahir le secret ne courent pas les rues.

Je lui parle assez librement, chose risquée de manière générale mais il n'a pas cherché à jouer le mysticisme alors je ne vois pas l'utilité de le faire moi même. Nous savons tous les deux la raison de sa venue, au moins en partie. Alors.. Autant être clair dans mes présentations.

- Le hall doit rester dans un état peu attirant pour éviter que des gens viennent fouiller. Toutes les fenêtres sont désormais condamnées et bouchées pour éviter les regards indiscrets et les rayons de soleil. Les sols et plafonds ont été refaits à plusieurs endroits, surtout dans les étages et cela nous a permit d'installer un système d'aération assez puissant. L'odeur de renfermé est presque dissipée pour le nez humain donc bientôt pour les voir j'imagine.

Mes pas commencent à monter les marches, me dirigeant vers les étages supérieurs. La main présentant vaguement chaque couloirs d'où une lumière tamisée vient inviter les yeux.

- Un tiers des chambres sont maintenant "habitables" mais seulement une dizaine sont entièrement rénovées.. Elles sont occupées par mes employés, des personnes cherchant le refuge ou l'ombre où sont utilisées comme "chambre de passe".

Arrivé au bon étage, je fini par me diriger vers une porte se démarquant des autres, blindée comparée au bois ancien des autres portes. Ouvrant celle-ci, j'invite l'homme à rentrer et le rejoins avant de refermer. La chambre désormais rénovée en un espace bureau est sobrement décorée. Toujours dans le style ancien de l'hôtel, un petit bureau trône dans un coin et un canapé lit dans l'autre où trône un duvet et quelques petites peluches. Des livres empilés ça et là entre deux fauteuils donnent un aspect d'Etude chaotiquement ordonnée.
Je sais très bien que cette vision renvoie une image mi sérieux de ce que je fais ou de qui je suis mais je me contente de sourire, m'installant dans la chaise de bureau après lui avoir fait signe de s'installer sur le fauteuil me faisant face.

- J'imagine que vous avez des questions ? Aussi, j'espère que mon ton et ma présentation sont corrects et respectueux à vos yeux. Je crains ne pas avoir été éduqué pour parler avec des personnes de haute société et plus les rencontres se suivent et plus j'ai l'impression que vos rangs comptent beaucoup de nobles.

Je souris et lâche un petit rire amusé bien que nerveux. Je suis juste un gamin de banlieue.. Pourquoi est-ce que tous les Vesperis que je croise pensent que je sais parler en alexandrin.. ?

FRIMELDA

Ven 8 Mar 2024 - 16:05, Re: Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

Portons un toast à l'avenir à venir

Il se contente de suivre le petit jeune homme. Ecoutant en silence la visite guidée qu’il lui offre. Ne prenant pas la peine de l’interrompre au cours de cette dernière. Son regard se perd sur les différentes pièces qu’il lui fait traverser. Un air neutre sur le visage. Se contentant d’observer les yeux avec intérêt tout en suivant assidument chacun des mots qu’il prononce à son encontre.

Il remarque la franchise avec laquelle il lui parle. Ne laissant de côté aucun détail. Et surtout, allant droit au but. Il aurait pu garder le mystère jusqu’à la fin. Voir garder une certaine méfiance à son égard. Peut-être même une certaine crainte envers lui. Après tout, la première impression qu’il lui a offerte était loin d’être anodine pour un humain. Mais il n’en fait rien. Et sur ce point, il tenait à le remercier. Même s’il ne le faisait qu’intérieurement. C’était quelque chose qu’il prenait en compte tout au fond de lui. Et qu’il n’allait pas oublier au cours de la discussion qui était sur le point de se produire.

Il voit surtout toutes les précautions prises par le propriétaire des lieux. Rien n’a été laissé au hasard, et plus qu’un simple hôtel, tout a délibérément été mis en œuvre pour faciliter la vie des vesperis. Tout est délibéré et réfléchi surtout. Savoir qu’il avait face à lui quelqu’un capable d’être aussi malin le rassurait sur sa décision. Sur le fait qu’il n’avait pas perdu son temps, en choisissant de le lui accorder.

Que ce soit la cuisine pour nourrir tout en discrétion jusqu’aux fenêtres condamnés pour éviter à la fois curieux et rayon du soleil mortel. Décidément, il était soit très futé, soit il en connaissait un rayon sur les vesperis. Malgré tout, même si les réformes étaient faites ici et là, il était facile de voir qu’il manquait encore de quelques moyens. Ce qu’il ne pouvait nullement lui reprocher. Pas après avoir vue entreprise aussi ardue et fascinante.

Il rentre avec lui dans son bureau, du moins, ce qui semble l’être. Attend poliment qu’il termine ce qu’il avait à lui dire. Marquant même une pause à la fin de son discours, pour être sûr qu’il n’avait vraiment plus rien à ajouter. Dissipe d’ailleurs tout malentendu et tension qu’il pourrait encore garder en lui. Notamment en écoutant ce qu’il venait de lui dire.

Détendez-vous. Rares sont les gens encore en vie capable de s’adresser à la noblesse. Qu’il est plus, les nobles encore en vie sont d’autant plus rare. Et ce qui est encore plus rare c’est de rencontrer des personnes à l’étiquette irréprochable. Mais je ne suis pas venue vous importunez pour vous offrir un symposium sur la bienséance. Ou plus tard peut-être, si tel est votre souhait.

Prend la peine de s’installer également, n’ayant nullement l’envie ni l’intention de refuser son invitation tout aussi charmante que sa visite.

Je reprends donc. Vous pouvez vous adresser à moi sous le nom de Dagon. C’est à ce patronyme que je réponds désormais. Je suis un mécène mon très jeune ami. Par-là, j’entend que j’aime apporter mon aide et mon soutien, qu’il soit simplement moral ou pécunier. A toute œuvre, entreprise ou drôlerie que je jugerai digne de capter mon intérêt. Et surtout, qui soit digne d’être mis en avant.

Lui offre un léger rictus, plus proche du sourire, pour l’aider à se détendre, conscient que l’occasion ne s’y prêterait pas naturellement.

Je n’ai rien à vous apprendre sur la gestion d’un hôtel. Je vois que vous avez toutes les compétences et le talent pour de votre côté avant même que je franchisse les portes de votre hôtel. Mais je peux vous apporter des fonds, de l’argent nécessaire à la rénovation de chacune des pièces, ou de tout autre idée que vous aurez en tête pour faire évoluer et grandir cet endroit.

Plonge son regard dans celui du jeune homme, curieux de voir sa réaction.

Je n’ai qu’une seule demande en retour. Si vous acceptez ma proposition évidemment. Ce n’est en rien une obligation. Voyez cela comme un arrangement bénéfique et mutuel. Mais si vous souhaitez poursuivre seul. Alors je ne m’opposerai pas à un souhait aussi louable que courageux.

Ven 8 Mar 2024 - 23:48, Re: Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

Portons un toast à l'avenir à venir
Feat Dagon

La présentation et visite de l'hôtel m'a presque laissé à bout de souffle. Pas essoufflé mais juste.. Impatient de connaître sa réaction, ses pensées. A croire que discuter avec un prédateur nous reconnecte avec notre proie interne. Oh lala, cette envolée lyrique Charlie, c'est beau. Merci Charlie. De rien Charlie.

Sa première prise de parole me rassure, encore une fois, à croire qu'il a le don pour être capable de s'exprimer. Et vu ce que j'ai vu des siens précédemment, c'est bien de le noter. Lui, non. Ça vient naturellement, comme un véritable diplomate. Il l'était peut-être. L'est. Etais.. Est-ce qu'après leur mort, ils continuent de parler d'eux au passé ? C'est perturbant.

J'ai du mal à parfaitement comprendre ce qu'il me dit et quelques mots m'échappent parfois. Pas que je sois idiot mais sa façon de s'exprimer est.. Datée. Rendant mes tentatives de suivre son flot de parole quelque peu difficiles.

Un prénom, enfin. Et pas besoin de mendier pour le recevoir. Pas de fioritures.. Ou alors rien de trop excentrique, juste assez pour montrer qu'il est cultivé. Mais pas de manière à être condescendant. Non, vraiment, un gars bien. Un vrai prince charmant. Tiens d'ailleurs, maintenant que j'y pense, il est plutôt beau gars.

- Enchanté Dagon.

Je glisse ses mots entre les siens, poli et souriant. Sourire qui se fige puis s'étire légèrement lorsque je comprends ce qu'il me dit après. Enfin comprends. J'ai pas compris la totalité de ce qu'il a dit. Presque rien. J'ai presque rien compris en fait. Mais j'ai compris quelque chose. Oui, compris. J'aime dire compris. Oulah.. Désolé, petit moment de folie passagère, c'est l'odeur du pognon qui fait ça.

- Vous avez mon attention. Je ne suis pas à supplier pour avoir de l'argent mais ce serait malhonnête de dire que je n'en ai pas besoin.

Souriant, je replace une mèche de cheveux, les yeux le couvant avec intérêt. Autant monétaire que superficiel. Encore une fois, y'a pire comme interlocuteur. Il ne m'a pas encore montré les crocs, demandé de boire ou dit que j'étais une proie ou un humain pitoyable. Sur mes critères et en comparaison à mes rencontres précédentes, c'est à la limite de la demande de mariage.

- Vous pouvez parler librement. Même en cas de refus, je ne transmettrai pas la teneur de notre discussion et du service demandé. Quelle est cette proposition ?

FRIMELDA

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Portons un toast à l'avenir à venir (PV Charlie)

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