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Rat de ville, rat des champs - Thalia & Amadis

Amadis Cervantes


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Rat de
ville
rat des champs
Il vaut mieux mener
une existence simple et paisible
que de nager dans les délices
en souffrant de la peur.


- Non mais, bien sûr que c’est nos daddy issues qui parlent, ils ne ferment jamais leurs gueules. Mais Rousseau, c’est la démocratie ! C’est le contrat social !

La nuit est déjà tombée : mais vous êtes encore là, occupés à tout faire sauf révisés vos cours.

Face à face sur l’une des tables de la bibliothèque, tu prends une nouvelle gorgée de thé de ton thermos – évitant des yeux un exemplaire de La Fin de L’Histoire et le Dernier Homme ouvert devant toi, comme de peur que celui-ci reprenne ton attention sous le poids de la culpabilité.

Tu t’en fiches, pour être franc : tu as lu un résumé, et la thèse est déjà contredite par les faits. Mais bon, c’est un classique : donc on te demande de le connaître le temps d’un examen.

Une nouvelle connaissance que tu ne pourras probablement pas mettre en pratique dans tes études : qu’importe, au final.

- Voltaire, c’est un branleur de riche qui est retourné chez lui après s’être fait rejeter par toute l’Europe. C’est un incel de la politique. Genre, j’ai mes critiques sur Rousseau … Mais c’pas le même nveau que Voltaire, quand même. Bon, tu m’diras, j’parle surtout politique là. C’mes études aussi.

Alors, tu te balances sur la chaise : une main derrière la tête, l’autre reposant le thermos tandis que tes yeux se posent sur la jeune femme en face de toi.

Isabella ; qui, à ses questions, ne semblent pas non plus fascinées par ses révisions.

C’est léger ; ça te change du quotidien.

Il n’y a pas de pression, avec elle. Pas d’arcanes, pas de Vesperis, pas de drame si ce n’est ceux du quotidien : tu te sens comme un étudiant normal, l’Amadis d’un monde sans tragédies.
Une vie que tu aurais pu avoir : une vie douce, simple.

Mais le sort en a décidé autrement : tant pis. Ça ne t’empêche pas d’en profiter : des plaisirs de l’esprit, des débats intellectuels plutôt que des plaisirs de la chair ; Regeneratio et ta conscience n’en auront rien à redire. Tu étudies pour Regeneratio ; et les échanges intellectuels alimentent ta culture.

C’est sain : c’est simple.

Ta tête se penche ; tu continues de parler, l’observant timidement. Tu évites ses yeux verts pour te concentrer sur ses yeux ; tes yeux ne tiennent pas en place. Tu la regardes dans la regarder ; car tu as peur d’être trop proche, et tu as peur de t’éloigner.

- C’toi la littéraire, nan ? Quoi, un peu d’anthropologie aussi. Tiens, vas-y, j’veux ton analyse. Rousseau ou Voltaire ? Nature ou culture ? Qu’est-ce qui nous rends gentil ou méchant ? Ou la troisième option. J’dis ça, j’dis rien.

Tu es, bien sûr, d’avis qu’il y a une troisième option.

Mais c’est souvent le cas, quand on te propose un dualisme : tu cherches quelque chose de neuf, quelqu’un chose de surprenant, quitte à revenir sur l’une des options initiales ; Mens était l’une des deux options, et tu es pourtant convaincu que c’est la bonne pour l’humanité.

Par choix : parce qu’il faut toujours creuser plus loin.

Car la vérité est toujours plus complexe que ce que l'on soupçonne.
Thalia I. Vitali


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Vesperis
Thalia I. Vitali
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Seule dans la lumière à sourire à des inconnus, Elle imite la candeur des débuts Sauf Qu'elle s'y est perdue Thalia ft Amadis
Lointaine est l’époque où tu prétendais savoir qui tu étais.
À travers les masques changeables, les identités interchangeables, aujourd’hui chaque part de ton être s’est terré dans l’oubli. Lorsque tu esquisses les sourires d’Isabella, te voiles de douceur et de fragilité, tu ne fais que jouer ; écrire une nouvelle histoire pour assouvir ta créativité.

Et que dire de ce soir ?

Au milieu des ouvrages, occupant les sièges d'une bibliothèque désertée avec Amadis, vous laissez resplendir l'’innocence. L’ardeur de la jeunesse, celle des délaissés partageant des intérêts spéciaux. Isabella n’est qu’un morceau d’imagination, et partage avec Thalia la passion pour la littérature.

On raconte que l’on met toujours un peu de soi dans ses écrits, après tout.

Lointaine est l'époque où tu étais humaine et tu ne joues qu'à l'être, et au sein de ce havre de paix agité par les débats, tu t'amuses.

— Mais bien sûr que ce sont nos daddy issues ! Mais je dois avouer que bon... quitte à ce que mon père soit absent, qu'il me place à l'assistance publique lui aussi. J'aurais au moins eu l'impression qu'il pensait à moi.

Un haussement d'épaule innocent accompagnant l'humour noir d'Isabella. Dans le monde des ténèbres, rares sont les Vesperis affectionnant les livres ; et voilà pourquoi tu te plais à parler avec les humains. Les êtres plongés dans la cadence effrénée d'une existence trop courte.

— Tu oublies surtout que Voltaire a salement plagié une dramaturge. Il a pas assumé alors qu'il n'a même pas changé le titre ! Il avait tellement honte qu'il préférait encore dire qu'il avait plagié un dramaturge ! Ha ha, quel boulet.

L'ego féministe légèrement piqué, tu étouffes un rire tonitruant et malaisant ; comme une jeune adulte victime de ses émotions trop fraiches.
La voix devient plus douce.

— Nature ou culture ? C'est la dissertation que tu dois faire et tu vas juste recopier ce que je vais dire ?

Un rictus taquin, le ton moqueur. Tes iris cherchent son regard timide, souhaitent maintenir la distance tout en créant une proximité.
Il y a quelque chose d'innocent sous le prisme d'une simple discussion entre deux étudiants.
Il y a quelque chose de cruel lorsque la scène dépeint un monstre jouant avec les émotions d'un garçon naïf.
L'âge auquel les souvenirs se marquent au fer rouge.

— Mais tu as de la chance, j'aime bien la politique. On ne peut jamais comprendre un livre sans le contexte ! Candide n'a aucun sens si on connaît pas Leibniz. Mais, mon avis de littéraire donc, hmm ? Tu sais, mes études c'est surtout les langues.

Une Vesperis riant de la politique sans l'aimer.
Les jambes se croisent, imitant ses gestes pour te balancer sur ta chaise.

— Est-ce qu'on naît bons sans société ou est-ce qu'on n'est que de vieux cannibales quand on est pas civilisés ? Comme l'aime le dépeindre un certain incel, ha ha.

Un ricanement, tu laisses tes bras s'agiter au rythme de tes mots.

— Ce qui rend bon, ce qui rend mauvais, donc ? J'aime le contrat social mais est-ce qu'on peut organiser ce qui n'est pas vraiment organisable ? Les idéologies, c'est bien beau mais on oublie la base : rien que pour communiquer, il faut des études spéciales. Il y a tellement de langues et symboles qu'il faudrait déjà que l'on se mette d'accord pour réfléchir à ça ! On a des concepts qui ont perdu leur sens pour arriver à nous. Les mots ne seront jamais les mêmes, même traduits, et leur sens avec. Tiens par exemple monsieur le politicien, quand je dis gentil et méchant, qu'est-ce que ça veut dire ?

Car, malgré les jeux, peut-être livrera-t-il de précieuses réponses. Qu'est-ce qui motive la Cour à organiser une telle hiérarchie, à l’image de la civilisation humaine se gangrénant ?
Cessant de te balancer, tes prunelles s'engloutissent dans les siennes, perçant son âme.

— Ma troisième option c'est qu'on soit sur la même longueur d'ondes.

Les bras croisés, le sourire ardent.
Il n’y avait rien de plus amusant.






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Rat de
ville
rat des champs
Il vaut mieux mener
une existence simple et paisible
que de nager dans les délices
en souffrant de la peur.


Allongés dans ta chaise, tu observes Isabelle ; le spectacle de la jeune femme passionnée semblant te passionner.

Elle parle de son père ; et ton cœur se serre.

Elle parle de Voltaire : et les mots se ruent vers tes lèvres avant que les pensées ne le rattrapent. Comme pour relire celle-ci, s’assurer que les mots ne vont pas porter à confusion sur ta pensée : parce que tu as peur de la blesser.

- Bon, ok, Voltaire était un peu un connard. Mais moins que Rousseau ! Après, s’tu veux rejeter tous les misogynes de l’époque, il ne reste malheureusement plus grand monde. Enfin, j’crois.

Tu te considères comme féministe : du moins, tu essayes de l’être. Mais ta culture littéraire dans le domaine garde ses lacunes – et face à Isabella, tu faisais attention à ne pas t’avancer sur un sujet qu’elle connait mieux que toi.

Qui sait, peut-être qu’elle te parlera d’un livre ?
Peut-être que ça fera un nouveau sujet de discussion ?
Un nouvel éclat de rire contenu ?

Un court moment de peur ; tu réagis un peu vite.

- J’copie rien, pourquoi tu racontes de la merde ?! Mon bouquin c’est sur la fin de l’histoire, y’a pas trop de lien ! En plus, la thèse était déjà contredite à l’époque de son écriture, et maintenant c’est encore pire. Déjà qu’ici, c’est pas trop trop une démocratie libérale entre le gerrymending, l’assaut de 2021 et 2025 qui arrive, alors le reste du monde … Et ne parlons même pas de la Chine ou de l’Arabie Saoudite, par exemple. Enfin, pour l’époque c’était un point de vue qui se comprends et – Oh, déso, j’voulais pas te lasser avec mes histoires.

Un moment de honte.

Ça t’arrive souvent, de parler un peu trop. Tu as envie de montrer ta culture ; tu es blessé par l’accusation qui te semble remettre en question ta propre valeur. Tu veux lui montrer que tu es cool, que tu es intelligent !

Que tu mérites son attention.

Alors, tu essayes de faire le gars cool, comme une soudaine lubie. Tu te penches en avant : tu places ta tête sur ta main, ton coude posé sur le pauvre livre que tu ignores.

Et tu écoutes, cherchant son regard pour le fuir lorsqu’elle le trouve – chat timide que tu es.

Lorsqu’elle commence à se balancer sur sa chaise, tu souris ; toi aussi, tu le fais !
Lorsqu’elle répète ta petite blague de l’Incel, tu te sens fier, tu te sens drôle.
Et, lorsqu’elle rit, tu ris aussi.

- Mais t’es quand même une littéraire ! J’veux dire, tu ne vas pas me dire « les livres, bof bof ». Moi, j’suis … Chais pas. Mais les livres, c’est vraiment ton truc.

Tu te sens apprécié : des morceaux de validations obtenus discrètement te laissent l’impression désagréable d’en vouloir plus, ce petit tiraillement interne qui te pousse à chercher son approbation.

Ce besoin d’exister : de mettre l’autre en valeur de peur qu’ils se lassent. Elle semble t’apprécie : c’est suffisamment rare pour devenir précieux, et suffisamment précieux pour être fragile.

Tu écoutes, tu écoutes : tes yeux se posent sur les siens, cherchant son attention, accroché à ses mots et à ses prunelles. Elle a raison ! Les mots, ça change le sens. Alors définir gentil et méchant … C’est toujours un peu relatif, non ? Plus ou moins.

Enfin, tu as des exemples qui te viennent en tête.

Mens est bon ; Materia est mauvais.

Mais bien sûr, tu ne peux pas le dire comme ça.

Alors qu’elle t’ouvre la porte pour que tu puisses exprimer ta pensée, ses yeux verts se posent finalement sur toi : comparé au regard fuyant plus tôt, celui-ci est posé – stable, fixe, te perçant pour mieux te maintenir en place.

Elle t’écoute : elle te donne de l’attention.

Donc elle te juge.

Tu prends une longue inspiration.

- Ma troisième option … C’est que nature et culture, ce n’est pas vraiment dissociable. Au fond, la culture, c’est une extension de la nature : on cherchera toujours à satisfaire, par la culture, des besoins de la nature. Être heureux ; vivre content. La culture nous apporte les réponses à la nature, mais c’est sa continuation directe : l’environnement fait les civilisations, l’humain fait l’humanité. Séparer les deux, c’est un dualisme qui n’est pas nécessaire. Si tout le monde était bon dans la nature, on n’aurait jamais inventé la culture qui créer le mal. Si la nature était naturellement mauvaise, on n’aurait jamais collaboré pour créer un ordre social – contrat social ou non. On a besoin des autres pour bien vivre … Mais parfois, il y a l’opportunité de trahir pour mieux vivre. Que ça soit voler une proie ou frauder les impôts. Il y a du bien et du mal dans tout : nature ou culture, ça ne change pas le choix, juste les modalités.

Une attente : l’expression d’un élève qui attends qu’on lui dise si ça réponse est juste, espérant les compliments d’un professeur.

- Alors ? Tu en penses quoi ? Est-ce qu’on est sur la même longueur d’onde ?

Toujours peur de passer pour un idiot.
Toujours peur qu’on te rejette.

Être étudiant, c’est une nouvelle vie pour toi : l’illusion de la banalité.
Tu ne veux pas qu’elle t’abandonne.
Parce que tu ne veux pas abandonner.
Thalia I. Vitali


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Ses mots affluent dans un torrent et tu te complais dans cette vague d’informations ; scruter ses vives réactions et profiter de la légèreté de l’instant présent.
Dans ces moments, tu chéris la nouveauté que prodigue les masques ; la possibilité d’oublier ce que l’on est.
Hausser les épaules comme une simple étudiante avec un sourire mélancolique.

— C'est vrai, Olympe de Gouge le dira mieux que nous.

Le ton presque décomplexé face à une vie arrachée dans la cruauté, car son nom, lui, n’a jamais pu être ignoré.
Et sans doute est-ce l'émotion que tu cherches dans ses prunelles hésitantes, ces soupçons d’humanité qu'il détient encore. Car au centre de la scène resplendissent deux acteurs, une à la recherche d’un modeste projecteur tandis que l'autre brille d'une aura naturelle.
En espérant l'attention d'Isabella, il te permet d'exister.
Réagissant dans la précipitation, il te permet de rire de bon cœur.

— Je blaguais, roh ! Je sais que ces dissertations, on doit plutôt les faire en philo’.

Un léger attendrissement face sa timidité ; lui qui semble si peu sûr de lui, il prend la parole ; la salle donne la sensation de se taire pour écouter le jeune garçon transformé en adulte.
Le regard stable qu’il t’offre te ravit, un signe qu’il s’adresse à toi et seulement toi.
A sa question finale, tu demeures pensive, les iris s’élevant au plafond ; enfermée dans une stupeur inattendue, tes attentes ont été dépassées.

— Je crois bien que oui. Je trouvais justement que rattacher un des deux au bien ou au mal, c'était simpliste. Tu as passé le test.

La culture comme un simple besoin de satisfaire la nature — cette phrase sonne comme la matérialisation de ta propre existence.
Cela en est presque perturbant.
Le regard hésite presque à retrouver le sien alors que la gestuelle rythme tes propos.

— Je pense aussi que les deux sont pas dissociables, même les animaux dans la nature essaient de créer un ordre, un moyen de communiquer. L’être naturel n’essaiera jamais de se contenter de ça, mais plus que le bien et le mal, comme tu l’as dit, je pense juste que c’est le besoin qui prime. On essaiera de créer des moyens d’avancer, encore et encore parce que c’est sûrement la base de la nature comme de la culture. Si des gens ont juste besoin de vivre, d’autres auront besoin de justice, d’autres juste besoin de partager, et certains de s’utiliser les uns les autres. Mais j’aime surtout que tu dises qu’on doit créer une continuation, ou une origine, d’une certaine manière. Comme si le concept était pas complet de base. Est-ce qu'on pourrait dire que l'on a créé le bien et le mal comme une continuité du besoin ? Ou… peut-être que je sors du thème ? Je m’emporte sûrement !

Les paroles cessent sans se ponctuer de rire, comme une invitation à poursuivre.
Le livre d’étymologies devant toi a perdu ton intérêt ; tu poses tes coudes sur les pages noircies, passionnée par l’échange qui se déroule. L’assurance retrouvée, ton sourire se pare d'une étrange tendresse, croisant les bras ; Isabella est taquine sans être malveillante.

— Mais, pourquoi tu t’excuses Amadis ? Tu ne me lasses pas, et tu n’as rien fait de mal. J’aime savoir pourquoi la thèse était déjà contredite à l’époque, et ce qu’on en dit aujourd’hui.

Comme s’il s’excusait de sa présence ; et si Isabella propose un réconfort, la Nosferatu peine à comprendre son embarras. Aux yeux d’un monstre que l’on pointe du doigt, que l’on moque sans retenu, il y a bien longtemps que la honte n’étouffe plus ta conscience.
Même les atrocités finissent par trouver un refuge ; et celle qui te l’a offert continue d’occuper tes pensées.
Et Amadis peut se vanter d'être plus érudit, en moins de deux décennies, que de nombreux Vesperis.

Sapere aude, Amadis. J’aime lire, mais j’aime aussi nos discussions. Ne t'excuse pas de savoir des choses.

Il y avait dans ces dernières paroles un semblant de sincérité.






Amadis Cervantes


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en souffrant de la peur.


- T’aime bien les auteurs français, mh ?

Et le jeu continue.

Tu cherches à jouer à l’homme confiant ; comme pour cacher le coup à l’égo précédent sur sa plaisanterie que tu n’avais pas tout à fait compris.

Tu cherches à l’impressionner : par ta culture, par ton attitude.

Tu cherches à ce qu’elle te remarque, tu cherches à ce qu’elle t’apprécie : tu cherches son attention, et tu cherches les mots pour l’atteindre.

Mais tu te laisses distraire par ses moues, ses mots, ses expressions : par ces émotions, espérant trouver de l’appréciation.

Car toi, tu apprécies sa présence.

- Tu me test, maintenant ? Si j’avais besoin de note, j’irais en cours. Ce n’était vraiment pas compliqué à déduire.

Malgré tes mots, une pointe de fierté dans ta voix : content d’avoir raison et de trouver grâce à ses yeux. Mais, après ce court moment à t’autocongratuler d’avoir réussi son petit test, tu reprends ton écoute – parce que ça t’intéresse.

Tant de choses évoquées en quelques phrases ! La réflexion te reprend.

- Une continuation du besoin … Peut-être, oui. Je pense qu’il y a un besoin perpétuel de faire mieux. Tu connais le paradoxe de la reine rouge ? Alice au Pays des Merveilles. Elle fait une course avec la reine rouge, elles courent, elles courent : mais aucune d’avance. Alors, Alice, curieuse, demande à la Reine Rouge pourquoi est-ce qu’elles n’avancent pas. Et elle lui répond qu’il faut courir pour rester à la même place : et, pour avancer, aller au moins deux fois plus vite. J’crois que ça fonctionne de la même manière. On évolue .. Ou bien on meurt.

Un soupir.

Est-ce que Regen est donc l’évolution de l’humanité … ?

Peut-être.
Peut-être pas.

Vous êtes une défense, une réaction : mais supérieurs … ?

Tu ne penses pas.

- Mais … Pour moi, bien et mal, c’est avant tout coopération contre exploitation. Un comportement altruiste, c’est ce qu’il y a de mieux pour tout le monde : et ça forme la base de la notion du bien, plus ou moins directement. Alors que le mal, c’est l’égoisme. Ne pas respecter les règles du bien : mais au final, les deux correspondent au besoin. La question, c’est ceux du groupe ou ceux individuels. Mais qu’on coopère pour irriguer des plantes ou qu’on vole la pomme d’un voisin, c’est la faim qui guide nos actions dans les deux cas. Mais c’est par la coopération que le monde s’améliore.

Les yeux grands ouverts, les gestes qui suivent les mots : tu es passionné.

- Mais … Donc, c’est la coopération, l’altruisme qui permets le bien commun. Si personne ne collabore, l’humain ne pourrait pas avancer ! Et ça n’arrange personne, même pas les voleurs. Tu ne peux pas piller s’il n’y a rien à piller.

Et elle te relance – cette fois-ci, sur ton livre.

Tu jettes un coup d’œil discret sur celui-ci, comme si tu le remarquais soudainement : tu t’es éloigné de ce sujet quelques instants – et encore plus de tes révisions, mais ça ne te dérange pas. Au contraire !

- Alors ! La thèse, qui date de 1992, fin de la guerre froide donc, parle de la fin de l’histoire. Grossièrement ? Après l’effondrement de l’URSS, seul vrai rival des états-unis à l’époque, Fukuyama présume que l’histoire va prendre fin : une période stable sans évolution majeure, avec le triomphe de la démocratie libérale comme système politique. Il y avait une libéralisation de la politique chinoise, l’URSS s’était ouverte … Ce n’était pas absurde à l’époque, même le Chine restait une dictature à parti unique – ou presque – et que des monarchies absolues restaient, genre l’Arabie Saoudite. Mais pour moi, présumer la fin de l’histoire, c’est déjà extrêmement prétentieux. Est-ce que la démocratie libérale est une évolution par rapport au reste ? Oui. Mais le féodalisme était une évolution par rapport à ce qu’il y avait avant ! L’absolutisme également ! Et la Chine, l’Arabie Saoudite ou encore Singapour se débrouille très bien sans - économiquement, j'veux dire. Et t’as vu ce que ces connards de Républicains préparent ? Ils refusent la démocratie ET le libéralisme ! Alors parler d’une victoire de ce système, alors que l’URSS s’était effondré il y a un an à l’époque et que c’est encore contesté aujourd’hui, et par des principales économies mondiales … C’est trop optimiste, et trop pessimiste sur le futur à la fois. On trouvera mieux.

Une pause.

Tu as un peu trop parlé, non ?

Non, non !

Elle aimait apprendre.

Mais tu as quand même l’impression de monopoliser la conversation avec tes réponses : et de ne pas lui donner beaucoup de possibilités pour répondre.

- Euh. Et … Toi ? Tu en penses quoi ?

Une gêne sur ton visage ; tes yeux se détournent timidement, de peur d’avoir fait une erreur – ne serait-ce qu’en ayant honte d’autant parler.

Thalia I. Vitali


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Vesperis
Thalia I. Vitali
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Seule dans la lumière à sourire à des inconnus, Elle imite la candeur des débuts Sauf Qu'elle s'y est perdue Thalia ft Amadis
Un sourire décore tes pommettes creusées à l’évocation des auteurs français ; tu souhaiterais ajouter qu’Isabella dévore les écrits européens, des auteurs et autrices ayant manié les verbes et créé les langues - ceux et celles dont la prose a structuré les civilisations d’après.
Une étincelle de joie éclaire ton visage à la mention de l’oeuvre de Lewis Caroll et ton dos se redresse.

— Oh, oui ! Je crois que ça fait référence à De l’autre côté du miroir, qui est la suite. Enfin… si mes souvenirs sont bons ! Je l’avais lu, petite.

Une exclamation furtive avant qu’il ne partage ses opinions élaborées ; tes bras demeurent croisés, buvant ses mots en silence, les pensées divaguant en quête de sens.
L’altruisme et la coopération échafaudent les valeurs d’Isabella, jeune humaine idéaliste ; néanmoins, en tant que Thalia, peux-tu en dire autant ?
Sont-elles les clés d'une harmonie fallacieuse comme la Cour, entre des clans que tout oppose ? Sont-elles les solutions d’un monde aussi fluctuant, modelé par les désirs instables des humains ?

Tes prunelles dévorent les siennes comme pour vampiriser son attention ; une part de toi voudrait se débarrasser de ton masque, décortiquer son point de vue de façon décomplexée ; céder à ton propre égoïsme pour constater jusqu'où sa morale le guiderait.
Amadis transpire d’une pureté attendrissante, fascinante. S'il prenait connaissance de l'existence des Vesperis, proposerait-il un monde où l'humanité vivrait en coopération avec ses prédateurs ?
Cela te démange les lèvres.

Il se mure dans un silence embarrassé ; te voilà pensive, muette quelques instants avant de plisser les paupières. Un soupir attendri s’échappe de ta gorge.

— Dire que j'avais envie de te traîner dans ma filière pour me sentir moins seule, je vais me raviser. Tu as ta place en politique.

Tes doigts referment ton ouvrage ; cette soirée ne sera dédiée à aucune révision.

— La fin de l’histoire… Je sais qu'il y a un principe comme quoi l’histoire se répète et que les civilisations finissent par sombrer. Mais je ne suis pas historienne, je sais pas si c'est vrai ou très simplifié. Je sais juste que je n’aime pas cette hypothèse, elle est trop… froide. Je pense que tant que l’humain va exister, il ne pourra pas s'empêcher de vouloir plus. De créer quelque chose de nouveau, de différent. De penser qu'il y a un moyen de rêver à quelque chose de mieux, ou de craindre le pire. Il y aura toujours un Voltaire pour nous dire ce qu'est son El dorado. Comme il y aura un George Orwell pour craindre que des tyrans n'arrivent au pouvoir. Il y aura toujours des choses à dire, des choses de l’époque que l’on parodie ou critique même pour s’amuser. Tu parlais de la Reine rouge, je crois que Caroll voulait parler de l’évolution des espèces dans ce passage, mais à la base il aime surtout jouer avec la langue dans ses livres. Enfin… Comme tu le dis, on trouvera mieux, parce qu'on voudra toujours quelque chose de mieux.

Une longue expiration mimée ponctue cette déclaration, les pupilles au plafond.

— Ça sonnait moins niais dans mes pensées, haha. Une légère pause. Dire que j’ai de la littérature russe dans ma bibliothèque et que je voulais en lire plus. Tout ce que je connais de l’URSS politiquement, c’est le très court roman d’Orwell, mais beaucoup disent qu’il est cliché et mal renseigné. C’est dans ces moments que je me dis que me sourcer en politique serait utile si un jour je veux écrire.

Un voile de sérénité t’enveloppe, la curiosité piquée à vif.

— Dis-moi, Amadis… Toi qui es en politique, ça ressemblerait à quoi ton système idéal ? Promis, c’est pas pour copier et écrire un roman.

Il est un garçon bien noble, une âme guidée par la pureté, un esprit emprunt de naïveté.
Une pensée dédiée à ta Créatrice, animée par la volonté de sauver les plus démunis.
Son idéal à lui incluerait-t-il les monstres ?






Amadis Cervantes


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Rat de
ville
rat des champs
Il vaut mieux mener
une existence simple et paisible
que de nager dans les délices
en souffrant de la peur.


- C’est ça ! De l’autre côté du miroir.

Tu n’es pas un expert en littérature : le nom t’avait échappé, mais Isabella t’a rafraichi la mémoire ; chose que tu n’admettras pas pour tenter de garder cette « aura » qu’elle te prête.

Elle t’écoute sans mal, les yeux dans les tiens : et ça te fait plaisir. Tu te sens exister à ses yeux : reconnu en tant qu’Amadis et non en tant que gamin des rues ou bateleur ; et tu espères voir dans son regard un reflet plaisant, la personne que tu espères être.

Pourtant, tu détournes les yeux face aux compliments ; embarrassé. C’est ce que tu souhaites ; et pourtant, ça te fait peur : car tu crains les mots et le silence, et réactions et leurs absences.

Alors, tu changes de sujet ; reste sur l’intellectuel pour ne pas avoir à te poser de questions inconfortables.

- La littérature me tentait également … Mais j’ai choisi la politique. J’crois … Que c’est parce que j’ai envie d’aider à changer les choses. Si c’est possible, j’veux dire.

Une note de doute ; mais l’espoir reste sous-entendu.
Possible ou non, tu essayes.

Elle parle, elle parle : et tu l’écoutes attentivement, scotché à ses mots tandis que tu refermes ton ouvrage du bout des doigts.

Il y a plus productif pour toi qu’un simple livre à relire.

- Je ne sais pas, pour Caroll. Mais le concept a été repris pour la biologie et l’évolution, oui ! Et … C’est un long sujet, la question de la répétition de l’histoire. Parce que sous certains angles, oui, ça va se répéter. Et pourtant le progrès existe, non ? Mark Twain avait dit un jour que l’histoire ne se répète pas, mais elle rime. Je suis plutôt d’accord avec ça. Il y a des patterns, des mouvements logiques, des structures qui provoquent, dans des situations similaires, des conséquences similaires. Pourtant, le monde change : regarde les droits de l’homme – et de la femme, l’évolution technologique ou même le degré de connaissance du monde ! En plus, c’est un truc de conservateur, de dire que l’histoire se répète. Parce que … Si les choses ne changent pas, au final, pourquoi se battre pour un changement ? Pourquoi vouloir le progrès alors que celui-ci pourrait provoquer le déclin ? Bref, le blabla des droitards. Bref … Je ne pense pas que tu sois niaise. M’enfin, peut-être que je le suis juste trop pour savoir. On est jeunes, quoi.

Les positions politiques d’Amadis ne laissaient pas trop de doutes sur ses convictions.
Un nouveau changement de sujet : une nouvelle balle lancée que tu te précipites pour rattraper.

- Oh ! Tolstoi, Gogol, Dostoïevski … Je connais surtout les grands noms, mais ce n’est pas récent. Orwell n’est pas mauvais, même s’il n’a rien connu de l’URSS si ce n’est son influence lors de la guerre civile espagnole. Mais il avait de bonnes intuitions, bien que ça reste davantage une peur du communisme qu’une analyse de l’URSS. J’pourrais t’en parler, si tu veux ! C’est … Intéressant sur plein de plans, politiquement. La question de l’idéalisme contre le pragmatisme, quel degré de sacrifice est acceptable sans changer son fond, l’idéologie contre les besoins réels …

Tu es ravi de sa curiosité ; avide de partager tes connaissances et briller à ses yeux, elle te fait parler et parler, un véritable flot d’informations que tu n’as aucune envie ou raison de contrôler. Ta voix se fait plus rapide, tes mains bougent, tes lèvres sourient : tu es content d’être là, tout simplement.

Nouvelle question : cette fois-ci accueilli par une longue réflexion.

- Idéal … Idéal. Bonne question. Le souci, c’est que pour un système idéal … Il faudrait des conditions idéales ? La politique, c’est toujours une affaire de créer un équilibre à partir de différents groupes aux intérêts contradictoires. Mais si je devais créer quelque chose de zéro … Probablement une économie de l’abondance. Avec l’automatisation, je crois qu’on pourrait, dans un monde idéal, rendre un large nombre de services gratuits. J’veux dire, t’as vu les gains de productivité dans le monde ? Pourtant, on bosse toujours comme des cons. Et l’argent qui est mis dans des produits qui n’ont une utilité que marginale alors qu’on pourrait résoudre la faim dans le monde .. Bref. Le souci, c’est qu’il faudrait organiser tout ça. J’dis pas que c’est impossible, mais ça serait super dur. Et du moment qu’il y a des gros riches qui contrôlent le monde et notre système politique … Faire un vrai changement, ça va être complexe. Mais je garde espoir. Regarde, rien qu’à Arkham, t’as les trois grandes familles. Enfin, trois et demi quoi. Mais il parait que le maire essaye de lutter contre. Après, peut-être que c’est seulement des rumeurs.

Tu remets ton livre dans ton sac à dos : repose ta joue sur ta main, le coude sur la table.

- Et toi, ton monde idéal ? T’sais … La politique, c’est important, mais t’as pas nécessairement besoin de ça pour écrire. « “Hope” is the thing with feathers » ou « Rose are Reds », ça n’a pas besoin d’être politique pour être beau. J’dirai même que la politique … C’est un peu sale. Parce que, qu’importe tes efforts, des gamins crèveront. Et … Et tu aurais pu empêcher ça.

Souverain désormais ; ta vision du politique a changée en conséquence.
Mais tu essayes de faire de ton mieux.



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