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le malade imaginaire | thalia & soren
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Métier : fausse étudiante à miskatonic
Situation : célibataire
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Seule dans la lumière à sourire à des inconnus, Elle imite la candeur des débuts Sauf Qu'elle s'y est perdue ★ Thalia ft Soren
Maria
Oh Maria.
Comme une douce litanie qui se joue à tes oreilles, la mélodie symbole de conflits. Une rage coincée entre les dents, une rancune suspendue dans le temps. L’histoire d’une guerre millénaire devenue personnelle où l’on s’arrache ses trésors personnels. Et trois filles assassinées de ta main n’ont pas assouvi cette faim de vengeance.
Les journées s’écoulent sous les traits d’Isabella, étudiante mordue de littérature. Une jeune adulte qui a, au cours d’une soirée, repéré cette charmante bibliothèque ; tu t’y es rendue par simple intérêt des livres avant qu’un visage ne se démarque entre les étagères.
Soren
Oh Soren.
Symbole de l’amour maternel de Maria, tes prunelles sont rivées sur lui. Tu rêverais de le trancher comme elle a tranché tes petits frères. Néanmoins, chaque chose en son temps ; tu l’as déjà croisé dans les couloirs de Miskatonic, et entre quelques paroles échangées, tu espères attiser sa sympathie. On ne peut approcher les proches de Regeneratio sans tâter le terrain.
Tu t’y es rendue une, deux, plusieurs fois…
Une abonnée fidèle.
Et aujourd’hui, les bras chargés de livres, tu jubiles à l’intérieur tandis que tu t’habilles de douceur, de cette fragilité des filles affaiblies mais restant dignes. Les mèches tombant sur ton visage, tu papillonnes paupières en te dirigeant vers lui.
— Je vous rends tout ça, c’était de très bonnes lectures. J’ai surtout aimé Le Parfum, je comprends pourquoi il est si apprécié.
Tu les déposes sur le comptoir, un long soupir traversant tes dents souriantes.
— Merci beaucoup pour ces recommandations, je commençais à manquer de bon conseil. Je comprends mieux pourquoi vous êtes aussi bibliothécaire.
Un instant de réflexion, une volonté de le cerner.
— Dites-moi, si ce n’est pas indiscret, je voulais savoir ce qui vous avait poussé à devenir bibliothécaire, ce que vous aimez dans les livres ?
Un sourire flottant sur les lèvres.
Oh Maria.
Comme une douce litanie qui se joue à tes oreilles, la mélodie symbole de conflits. Une rage coincée entre les dents, une rancune suspendue dans le temps. L’histoire d’une guerre millénaire devenue personnelle où l’on s’arrache ses trésors personnels. Et trois filles assassinées de ta main n’ont pas assouvi cette faim de vengeance.
Les journées s’écoulent sous les traits d’Isabella, étudiante mordue de littérature. Une jeune adulte qui a, au cours d’une soirée, repéré cette charmante bibliothèque ; tu t’y es rendue par simple intérêt des livres avant qu’un visage ne se démarque entre les étagères.
Soren
Oh Soren.
Symbole de l’amour maternel de Maria, tes prunelles sont rivées sur lui. Tu rêverais de le trancher comme elle a tranché tes petits frères. Néanmoins, chaque chose en son temps ; tu l’as déjà croisé dans les couloirs de Miskatonic, et entre quelques paroles échangées, tu espères attiser sa sympathie. On ne peut approcher les proches de Regeneratio sans tâter le terrain.
Tu t’y es rendue une, deux, plusieurs fois…
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Et aujourd’hui, les bras chargés de livres, tu jubiles à l’intérieur tandis que tu t’habilles de douceur, de cette fragilité des filles affaiblies mais restant dignes. Les mèches tombant sur ton visage, tu papillonnes paupières en te dirigeant vers lui.
Tu les déposes sur le comptoir, un long soupir traversant tes dents souriantes.
Un instant de réflexion, une volonté de le cerner.
Un sourire flottant sur les lèvres.
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inventaire
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Le malade imaginaire
Bibliothécaire. C'était ta couverture mais en même temps, une passion secrète que tu entretenais avec respect. Une sorte d'exutoire qui te permettait de souffler mais également source de renseignements intarissable. Le boulot était loin d'être ingrat et te permettait d'être en contact avec une foule de personnes différentes les uns des autres. Un lieu idéal pour glaner des informations. Tu oeuvrais sous une autre identité, sous un autre nom. Ici, tu n'étais pas Soren Li, le Pape. Tu n'étais que Elijah Bones, bibliothécaire de son état et mordu de lecture.
Tu ne te doutais pas, cependant, que ça permettrait quand même à certains de te prendre pour cible.
Tu avais toujours été méfiant pourtant, limite paranoïaque. Tu te demanderais sûrement, dans le futur, pourquoi tu avais fait moins attention à certaines personnes. Si tu étais toujours digne. Si tu ne commençais pas à faiblir.
Mais pour l'heure, tu étais simplement face à une petite étudiante que tu avais déjà croisé plusieurs fois. Que tu avais conseillé aussi. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres alors qu'elle dépose les livres sur le comptoir.
« Je suis content de savoir qu'il vous a plu. Je me souviens l'avoir apprécié également lorsque je l'ai lu. »
Tu la laisses continuer. Tique cependant sur un mot en particulier qui pourrait semble anodin mais rien ne l'était en ce monde, surtout pas dans cette ville. Ce petit "aussi" qui te faisait te poser des questions. Tu décides donc de le ranger dans un coin de ton esprit. Peut-être que tu pourras aiguiser cette pensée un peu plus tard.
La question te fait hausser un sourcil et réfléchir mais tu finis par répondre, le sourire flottant toujours sur tes lippes.
« La question est pertinente. Leur diversité je dirais. Leur capacité à créer, à être un refuge, un guide spirituel. Je veux dire par là que n'importe qui peut y trouver son compte. Il y a tellement de genres différents, de sous-genres, de manières d'écrire. Ce sont de véritables caméléons. »
Peut-être un peu comme toi, mine de rien.
« Est-ce que vous auriez besoin d'autres livres pour remplacer ceux-là ? »
Tu ne te doutais pas, cependant, que ça permettrait quand même à certains de te prendre pour cible.
Tu avais toujours été méfiant pourtant, limite paranoïaque. Tu te demanderais sûrement, dans le futur, pourquoi tu avais fait moins attention à certaines personnes. Si tu étais toujours digne. Si tu ne commençais pas à faiblir.
Mais pour l'heure, tu étais simplement face à une petite étudiante que tu avais déjà croisé plusieurs fois. Que tu avais conseillé aussi. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres alors qu'elle dépose les livres sur le comptoir.
« Je suis content de savoir qu'il vous a plu. Je me souviens l'avoir apprécié également lorsque je l'ai lu. »
Tu la laisses continuer. Tique cependant sur un mot en particulier qui pourrait semble anodin mais rien ne l'était en ce monde, surtout pas dans cette ville. Ce petit "aussi" qui te faisait te poser des questions. Tu décides donc de le ranger dans un coin de ton esprit. Peut-être que tu pourras aiguiser cette pensée un peu plus tard.
La question te fait hausser un sourcil et réfléchir mais tu finis par répondre, le sourire flottant toujours sur tes lippes.
« La question est pertinente. Leur diversité je dirais. Leur capacité à créer, à être un refuge, un guide spirituel. Je veux dire par là que n'importe qui peut y trouver son compte. Il y a tellement de genres différents, de sous-genres, de manières d'écrire. Ce sont de véritables caméléons. »
Peut-être un peu comme toi, mine de rien.
« Est-ce que vous auriez besoin d'autres livres pour remplacer ceux-là ? »
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